—{L'est presque une positinn sociale

de nos jours, de parler français

ka perfection—J. Novicow.

à

Organe officiei de l'Association Canadienne Française de l'Alberta “DIEU ET PATRIE”

| L'apostolat de la presse est néces- saire au même litre que l'école, puis- que la presse, c'est l’école des adultes.

—Cardinal Andrieu,

Vol. VI.

EDMONTON, ALBERTA, LE

M. E. Patenaude a Spencerwood

Il succéderait sous peu à l’hon.

F. Carroll

MONTŒREAL.—L'hon. M. E. Pate- raude, ancien ministre de la Justice, sera nommé dans quelques jours, lieutenant-gouverneur de la province de Québec, en remplacement de l’hon. juge Carroll, dont le terme est expiré.

Le futur lieutenant-gouverneur de la province de Québec est le frère de M. H. E. Patenaude, trésorier général de l'A.C.F.A.

O

Le consécration de Mgr Oscar Morin

Le nouveau vicaire apostolique de Narrongo a été consacré jeudi à Montréal

MONTREAL—Le sacre de $S. Exec. Mgr Oscar Morin, des Pères Blancs, vicaire apostolique de Narrongo et évêque titulaire d'Utina, a donné lieu à une imposante cérémonie qui s'est déroulée jeudi matin à la basilique- cathédrale de Montréal. Le nouvel évêque missionnaire a été sacré par S. Exc. Mgr Georges Gauthier, ar- chevêque coadjuteur de Montréal, as- sisté, comme co-consécrateurs, par LL. EE. NN. SS. À. E. Deschamps ct Aidée Desmarais. Vingt-deux arche- vêques et évêques assistaient à la cé- rémonie. S. Exec. le cardinal Villeneu- ve, S. Exc. le délégué Apostolique et S. Exec. Mgr Gauthier occupaient cha- cun un trône. Les fils du cardinal La- vignerie, au nombre de 45, entou- raient le nouvel élu, formant autour de Jui une véritable couronne blan- che.

O #

Intronisation deS.

Exc. Mer Murray!

|

A Saskatoon.—Mger McGuigan préside

SASKATOON—S. Exc. Mgr Ge- rald-C. Murray, CSSR., jusqu'ici évêque de Victoria, a été installé, jeu- di, comme premier évêque du nou- veau diocèse de Saskatoon.

Le diocèse de Saskatoon à été dé- taché de celui de Prince-Albert il y à quelques mois, en même temps que l'on à annoncé la fondation du nou- veau diocèse de Saint-Jean.

S. Exc. Mgr J.-C. McGuigan, ar- chevéque de Régina, a présidé la cé- rémonie d'installation de Mgr Mur- ray.

——— 20 —————

Le budget anglais

Il annonce une réduction des impôts et le plus gros surplus depuis dix ans

LONDRES.—Un ‘budget ensoleillé” a été présenté à la Chambre des Communes, la semaine dernière, au milieu des applaudissements d’une saile remplie à Géborder.

Grâce au plus gros surplus obtenu en dix ans, le budget est en mesure d'assurer une réduction de dix pour cent de l'impôt sur le revenu, de couper par la moitié la réduction de dix pour cent pratiqué dans les sa- laires des fonctionnaires publics, de rétablir les indemnités de chômage à leur ancien niveau, et de réduire de 25 pour cent la taxe sur les automo- biles.

Avec une allégresse extraordinaire, le chancelier de J’Echiquier, M. Ne- ville Chamberlain, appelé souvent “Le Taciturne”, déclara à la Cham- bre: “Nous avons terminé l'histoire de “La maison triste”, et nous som- mes réunis cet après-midi pour jouir du premier chapitre d’un nouveau livre, “Les grandes perspectives”. Ainsi pourrait s'intituler mon troisiè- .me budget”.

——— 000 ——————

La transmission ües photogra- phies par ondes courtes

SAN FRANCISCO—-M. J. G. Har- bord, président de la “Radio Corpo- ration”, a annoncé que les expérien- ces poursuivies pour la transmission de photographies par ondes courtes ont été couronnées de succès. Des stations expérimentales de télégra- phie aux Etats-Unis fonctionneront à la fin de l’année, sur longueur d'onde inférieur à 15 pieds. Les images peu- vent être transmises de manière <a- tisfaisante par relais d'environ 60 milles, sans fading, par phénomènes statiques.

La conférence sur le blé

25 AVRIL 1934

Conditions du Concours de 1934 [M #- D. McRae

Nouvelle réduction des embla-! Concurrents: Pourront y prendre part tous les élèves des grades | Le Canada doit rester en dehors

vures I à XII inclusivement.

ROME.—La conférence mondiale du blé a terminé ses travaux en adop- tant une motion de la délégation des Etats-Unis préconisant une nouvelle | réduction des emblavures. Pour AA tiver cette proposition, la délégation a exprimé l'opinion que sans une nouvelle réduction un nouvel engor- gement du marché mondial est inévi- table. Cette délégation estime que la | réduction des emblavures est une mesure plus importante que la fixa- | tion de prix imnimums. que la déna- | turation du blé, etc. La proposition adoptée sera inscrite sur l'agenda de la session qui aura lieu à Londres, en juin. On espère que la délégation ae | Etats-Unis sera alors en mesure de! fournir des précisions sur les réduc- tions qu'elle préconise,

le principal résultat de la session qui vient de se terminer semble avoir été l'adoption d'un projet de fixation de prix minimums pour le blé exporté. Un comité d'experts siégeant à Lon- dres, serait chargé d'établir les prix à adopter. D'après un rapport que 1a conférence communiquera au comité les prix actuels devraient être haus- sés de 5 à 10 pour cent. Le projet sera soumis aux Etats qu’il concerne.

La conférence a amorcé l'étude d'un rapport sur la dénaturation du blé envisagée comme moyen de ) duire l'excédent du blé destiné à l’ali-| mentation de manière que le blé dé- neaturé puisse servir à l'alimentation| des animaux. La conférence a aussi! commencé l'étude d'un rapport sur ja | question du blutage. ep

Pour le maintien de la paix en ! ASS

villes et villages; campagne.

l'A.C.F.A.,

N. B. La lecture n’entre

SURVEILLANCE: L'examen doit d’une personne assermentée

Concours.

i PRIX: Dans chaque catégorie, décerné à

bution de prix.

| Le Japon est prêt à user de sa | force

TOKIO.—Un représentant du ". nistère des Affaires étrangères vient de déclarer que le Japon est prêt à opposer la force contre la force, si

Trois bourses ce S109. emier.

DE

as Norm

al Aa

N. B—Aucun élève ayant obtenu le diplôme d’un grade:

ne peut concourir de nouveau dans ce même grade. >ATEGORIES : Cette année, il y aura trois catégories: les élèves des pensionnats; “B” pour les élèves externes des étrangères,” a déclaré le major-gé-

EXAMENS: Selon la décision adoptée au dernier Congrès de ! Nations.

choix de ce surveillant devra être ratifié par le comité du!

RECOMPENSES |: BOURSES: Trois bourses de $109, $60 et de $40 seront offertes aujourd'hui plus que jamais elle a be- aux lauréats des grades XI et XII à ; à l'Ecole Normale pour enseigner en Alberta. | DIFLONMES: Des diplômes à sceau d'or seront décernés aux élèves des grades IX et XII qui conserveront 85‘; et des diplômes à ceux qui conserveront 50°; Les élèves des grades I à VIII qui conserveront 70"; points recevront un certificat. il y aura un Prix Provincial| Trotsky aurait cherché à ex- l'élève qui se classera premier de son grade dans la province entière. On distribuera au moins un prix par grade dans chaque école prenant part au concours. Le Comité du Concours de français est le juge en dernier: ressort, de toute question se rapportant au Concours. Sa décision lque le communiste judéo-russe Trot- | est finale. Il restera en fonction jusques après la dernière distri-:

CGNDITION DES BOURSES

de $60 et de 840 sersut offertes au‘ au deuxième et au troisième lauréats respectivement grades XI et XII réunis à condition qu'ils aillent à

nu ruséste pourront bénéficier de ces bouïses dans les

des conflits

OTTAWA.—'"Appelez-moi un paci- I fiste, si vous le voulez, mais je vou- drais que les Canadiens n'eussent plus

“A? BOUT | à prendre part à de nouvelles guerres

“C?’ pour les élèves qui vont aux écoles de : néral A. D. McRae, de Vancouver, au

| sénat canadien, en recommariant Ja !sortie du Canada de la Société des En même temps l'ancien

il n’y aura qu’un seul et même questionnaire pour | quartier-maitre général du corps ca- chaque grade dans les catégories A, B, C. De plus, la correc- | nadien suggéra que le Canada aevrait tion se fera selon le même tarif dans les trois catégories.

est pacifiste

|tenir un plébiscite avant de déclarer

tière d’ | une guerre. pas comme matière d'examen. | «12 Société des Nations”, dit-il,

DATE: Le concours doit se tenir dans toutes 1e écoles à une | échoué et le Canada devrait s'en re- seule et même date: LE 30 MAT. :

INSCRIPTION: L'instituteur fera parvenir la liste de ses con- currents par grade le 10 mai au plus tard.

itirer & tandis qu'il peut le fair hono- : rablement”. Il offrit un subsiicut pour [le maintiën de la paix: la disconti- inuation par toutes les nations de la être passé sous la surveillance fabrication et de la vente du maté- (1), autre que l'instituteur. Le | "icl de guerre”.

| Le sénateur Raoul Dandurand, pré- sident de l'assemblée de la S.D.N. en | 1925, défendit les idéals de Genève et ! s'opposa à la démission du Canada. “La Ligue’, dit-il, “n’a pas échoué ct

| soin de force et de sympathie. L'abo- Ilir, ce serait abandonner l'humanité au fatalisme et au désespoir”.

O2—

condition qu'ils aillent

des ports; | Dictateur

des | de la France

ploiter les émeutes de février pour s'établir dictateur de la France

PARIS.—Des autorités ont déclaré

sky a cherché à exploiter les émeutes 1 de février pour s'établir dictateur de .la France. Elles ont constaté cela | dans une publication qui était l'orga- îne du révolutionnaire exilé. Après les sanglantes émeutes du : 6 février, ont dit ces autorités, l'exilé lancé un manifeste préconisant une l'Ecole | rév STDELQ par “une milice d'ouvriers armés”. Deux forces se sont mesurées, disait Trotsky, dans ce manifeste. La

No 25.

La Survivance des Jeunes

Avant-gardistes de l’Alberta, La Survivance vous apportera votre journal la semaine prochaine: “La Sur- vivance des Jeunes”. Ce sera sa première apparition— mais non pas sa dernière si vous le patronez, si vous le cultivez quoi! Si vous lui faites bon accueil, il paraïitra tous les mois.

Il est fait pour vous! Vous ne le lirez pas sans avoir appris quelque chose tout en vous amusant! Attendez-le! Il s’en vient!

Si vos petits amis en veulent un numéro, dites-leur de

s'adresser à: “La Survivance des Jeunes”, 10010 - 109e rue, Edmonton, Alberta.

LES PROGRAMMES FRANCAIS À LA RADIO Ün second témoignage de M. E Buchanan.—Remarques

de M. OÉésine. Gagnon.—Les Canadiens français de Québec : ne se plaignent pas

Willowbunch.

M. Gagnon Seriez-vous étonné d'apprendre que l'on compte plus de cinquante mille des nôtres dans votre province? Plus de 15,000 en Colombie [de Cana un nombre considérable

tion de l'usage du français à la radio. au comité parlementaire qui étudie l'administration de Ia Vs séance

OTTAWA.—II a encore été so]

canadienne de la radio. À la séance du 8 avril dernier, M. C. H. Bucha- nan, mandataire de la Moose Jaw|de Canadiens français en Alberta et Radio Association, avait déposé unlau Manitoba et plus de 300,000 en certain nombre de lettres reçues en| Ontario? Ne croyez-vous pas que dans réponse à un questionnaire adressé | les circonstances la population fran- aux radiophiles de la Saskatchewan. !çaisc, en dehors de la province de Ces lettres contenaient des apprécia- | Québec, a droit à certains égards? Et tions hostiles à la Commission de la : qu'à cause de son apport au dévelop- radio et à l'usage du français. | pement de tout le pays, elle a droit à. M. Onésime Gagnon, député de! un traitement autre que celui que Dorchester, avait alors protesté con- | leur accordent certains fanatiques tre ces appréciations francophobes et : : [rancophobes de votre province? avait manifesté le désir d'obtenir des! MI. Buchanan: Encore une fois, je précisions nouvelles de la part de M. | n'ai pas exprimé mon opinion per- Buchanan. Celui-ci à comparu de-;isonnelle, mais celle de ceux que je vant le comité. Il a déclaré, au début | représentais. Si vous me demandez de son témoignage, qu'il n'avait pas! mon opinion personnelle, elle serait exprimé ses sentiments, lors de | peut-être différente. première comparution, mais ceux de! Autre témoignage l'Association qu'il représentait. Del M. E. L Bushnell, directeur des plus les jugements injurieux que cer-| programmes de la Commission de la taines lettres contiennent, n’ont pas] Radio pour Ontario et l'Ouest, avait été provoqués par la Moose Jaw Ra-!

chanan a plus d'une fois goûté les! futa les avancés de M. Hunter, ré-

été le premier témoin. Il donna lec- - dié Association. Pour sa part. M. Bu-| ture d’un mémoire dans lequel il ré- :

. ix lus possible sans une lutte cinq ans qui suivent le concours. paix n'est D CERN Ron à de . à mort. L'avenir se décidera dans la

paix dans l'est de l'Asie. Le Japon, | Au cas trois candidats ou plus arriveraient PÉSTRISES, 168 rue, par la force. 11 fout d'urgence dit-il, en GÉCUANE la police de son) fois bourses seront additionnées et partagées en parts égales. | ,,,e vaste alliance de tous les groupe- pays à l'égard de la Chine, sera guidé Au cas deux candidats ou plus arriveraient deuxième, la | ments prolétariens et l'organisation

Jar la responsabilité qui pèse sur lui| . de ste Re à Te : es le sos ie Fa Sie DR “uxiéme et troisième bourses seront additionnées et divisées | d'une milice d'ouvriers. [<

programmes français. M. Onésime Gagnon

M. Onésime Gagnon Avez-vous une | devant le comité mercredi.

idée de l'importance du français en Saskatchewan? M. Buchanan: Je sais qu'il y a un

dacteur du scrvice de la radio au “Toronto Telegram'” qui a comparu

M. Hunter a prétendu que la Com- mission n'avait pas aidé au dévelop- pement des talents. II faut tout d’a-

il peut être forcé d’avoir recours à la | Parts égales. force, si les efforts des puissances La troisième étrangères pour troubler la paix dans La de candidats e-aequo en l'est de l'Asie sont secondés par la Force. Ce sera le Japon seul qui dé- terminera si les efforts étrangers pour! venir en aide à la Chine mettent !la paix en danger. C'est notre responsa- bilité, dit le représentant, et nous de- vons étre les juges. O

Une bagarre fait 200 blessés

Une bagarre éclate à Paris en- tre communistes et extrémistes

e--

FRS cents piastres.

au trésorier général de l’A.C.F.A. (on à l'Ecole Normale.

bourses du Concours.

{ l | | | PARIS—AuU moins 200 personnes | ont été blessées dans une bagarre qui eut lieu vendredi entre 6,000 commu- nistes et extrémistes. La foule s'as- |

bourse sera divisée en autant de parts qu’il y En aucun cas ia somme totale des bourses ne dépassera deux|

Les bourses seront versées aux gagnants sur présentation

(1) La formule d'assermentation sera envoyée au surveillant.

La France a chassé Léon Trotsky de chez elle. Ce dernier va cssayer| de se réfugier en Turquie.

LOO—-—— Ils suivront des cours de français

troisième place.

QUEBEC.—-Des étudiants de langue anglaise de l'Université Western, de London, Ont. viendront de nouveau

d'un certificat officiel d’admis-

Les bourses non réclamées iront au fonds inaliénable des| cette année dans la province de Qué-

bec pour y étudier le français. a an- noncé l'hon. Cyrille Deläge, surinten- dant de l'Instruction publique de la

province de Québec.

L'HON. M. RHODES A PRESENTE SON BUDGET

POUR 19341935

sembla devant l'hôtel de ville pour| La dette s’accroît de 135 millions. —Les finances du Canada au 31 mars 1934.—

manifester contre les décrets du gou- | vernement réduisant les salaires des ! fonctionnaires civils. On regarde ces] désordres comme une simple ‘“répé- ' i tition” de ceux qui éclateront le ler | mai.

Les agents de police attaquèrent les manifestants, et ceux qui résistèrent ! furent emmenés en autobus ou écar- tés d’une autre façon. Plusieurs poli- | ciers furent maltraités et l’un d’eux' fut assez grièvement blessé.

(@]

En Russie

OTTAWA.—M. Rhodes a présenté mercredi son budget pour 1934-1935. Il a donné en même temps le résultaë de son budget de 1933-1934. Cet exer- i cice s’est soldé par un déficit consi- | dérable—un peu plus de 135 millions | de dollars,—soit 22 millions et demi | de moins qu’en 1932-33. I1 n'est pas | du tout certain que pour l'exercice | 1934-1935, le déficit ne sera pas en- \ core considérable, vu l'écart entre les | recettes et les dépenses du pays, les | frais de chômage, les travaux pour Kalinin demande la mobilisa- | alléger celui-ci, etc. Il y a tout de mé-

tion de la Russie rurale en | me légère détente dans la situation

cas de guerre ; financière du pays. Légère, c'est le : : temps de le dire: car si le déficit est

MOSCOU.—Les chefs soviétiques, | sensiblement moindre que pour 1932- stimulés par le président Michel Ka-}| 1938, il reste encore à peu près aussi linin, sont en train d'élaborer un vVas-; considérable que celui de la Grande-

guerre. Kalinin, dans un article de la: Pravda, ordonne’ l'entraînement des: femmes et des enfants et des autres | personnes impropres au service mili- taire, en cas d’appel de leurs maris | sous les drapeaux. est depuis avril 1933.

Une foule de déclarations seront : La-taxe des ventes téste &16 fi 100, faites lors des célébrations du ler | | mai. On dira entre autres choses que! La taxe sur le sucre tombera de 2 les impérialistes se: préparent à de! SOUS à 1 sou la livre, le ler juillet nouvelles guerres contre l'Union so- jHRSRAUE 2. viétique, que les impérialistes japo-| La taxe sur la glucose et 1 sucrose nais organisent des provocations so-! tombera d'un sou à un demi-sou à la viétiques dans l'Extrême-Orient, que! même date. les ouvriers, les paysans et les ‘soldats Les gâteaux et les tartes de fabri- rouges renforcissent leurs défenses | cation boulangère et les appareils dans le pays. | à sucre

te programme de défense en cas de Bretagne l'an dernier. | | |

Taxes et détaxes du budget de 1934-1935

L'impôt sur le revenu reste tel qu’il

pour usage dans les cabanes à

‘sur Ies vins mousseux est

Les points saillants du budget

l'or déposé à la Monnaie du Canada eu exporté, cet impôt ne s'appliquant qu'en autant que l’or se vendra au moins $30 l’once, net.

Impôt de 7% sous le gallon sur Ia bière et de 3 sous Ia livre sur le malt pour brassage. Date, le ler juillet.

sont excempts de la taxe des ventes, du. 19 avril courant. |

La taxe d’accise de 4 sous le cent sur les enveloppes à cigarettes tom- be à 3 sous immédiatement. |

La taxe d'accise de S1.50 le gallon |

réduite à 75 sous, aujourd’hui même.

Le droit de timbre sur les bons- postaux de S$S100 et moîns tombe de $ sous à 1 sou dès aujourd’hui. La us

La taxe d'importation de 3 pour! Péñicit, pour 1983-34 cent est réduite de moitié sur les ar- | $135,200:000, one 29. ticles d'importation entrant d'après| $157,700,000 au 31 mars ‘3 le tarif de préférence britannique. Total global des dépenses de 1933-34:

PR 459 millions et quart. N m 1 PUVEE RO AE SI PONS Een ARE Total global des recettes pour Ia

même année 324 millions Intérêts annuels sur notre dette de

guerre, en 1933-54, $ 139,700,000 Pensions de guerre 41,700,009 Déficit du C.N.R. .…... 58,950,000 Emprunts du trésor fédéral à date,

sur obligations 2,858,558,457 ï1 s’est chiffré à $111,906,812 en] Emprunts du CNR. garantis par quatre ans | LVEtat fédéral 890,000,009 Dette nationale fédérale nette

Les finances du Canada au 31 mars 1934

Le compte des secours du Canada

-

OTTAWA.—D'après un rapport dé- posé sur la table de la Chambre des 2181696000 Communes le compte des secour: du | Prévisions pour 1934-1935 Canada s'est chiffré à $11,906,812 en! Revenus prévus: approximativement quatre ans. Au cours de l'année 1933- | 360 millions.

34, il fut payé $25,434087 pour venir | Dépenses à prévoir: S351,200,000, en aide aux chômeurs, avec $16,495,- | sans compter le déficit du C.NR. 183 pour le secours direct, ce qui ne | Déficit prévu du C.N.R. $49,000,000. renferme pas les dépenses pouvant| Surplus ées revenus ordinaires sur avoir été faites avant le 31 mars, mais | les dépenses ordinaires …….. 58,800,009 pour lesquelles les comptes n'avaient | Déficit global approximatif: de 60 à pas alors été reçus. 80 millions.

centre français très important Grevelbourg et un autre près

FE. KING 5 : SOULEVE UNE | QUE STION CONSTITUTIONNELLE

Le chef de Oo Hotte le biil des débouchés

à | bord s'entendre sur

de| (Suite page 4

commerciaux de mesure anticonstitutionnelle du *

commencement à la fin.--La loi est extraordinaire,

répond M. Stevens, mais le pays en avait besoin :

depuis iongtemps.—M. Woodsworth et M. Gardi- ner appuient le gouvernement.

OTTAWA.

tion à la Chambre des Communes, en! Les pays européens, y compris le parlant du bill des débouchés com- | Royaume-Uni, ont adopté un système . merciaux. i de contingentements. Comment le

“Ce projet de loi, dit M. King, ar-| Canada pourrait-il adhérer à de tel- rive en contravention avec l'Acte de | les limitations si aucune autorité cen-

l'Amérique britannique du nord et il

tribunal de justice”. Le chef libéral proposa ensuite un amendement à 12 seconde lecture qu bill, amendement qui tuera le projet s’il est adopté. Dans un assez long discours, M.]

est la quantité de bétail à exporter et la quantité à garder chez nous? Le | jour est arrivé pour notre pays d’a- | voir une forme de règlementation pour contrôler le mouvement des King porta de multiples accusations ! marchandises, si nous voulons tenir contre le bill en question. C'est une | parole envers les autres pays et en mesure draconienne, dit-il, parce que | même temps rendre justice à nos le producteur individuel se fera dire | exportateurs. quand il peut vendre, ce qu’il peut “Ce bill à été introduit avec l'es- vendre, comment il peut vendre, et|poir que tous les partis de cette même s'il peut vendre, Chambre aident le gouvernement à “Le pouvoir de prohiber les im-|lui donner rapidement une forme dé- portations et les exportations sera | finitive. Nous souhaitons des amen- attribué à l'Office central des dé-'dements, mais ceci devra se faire en bouchés commerciaux qui, en plus,|] comité, au lieu de tuer le bill immé- pourra déterminer ce qui constituera | diatement."” une offense, et ce que seront les M. James-S. Woodsworth, leader amendes ou l’emprisonnement pour | de la C.C.F., prit aussi la défense du les violateurs des règlements impo- | projet, félicitant les conservateurs sés”, dit M. King. | d'avoir adopté quelques-unes des idées “Cette loi se moquera de la liberté. | politiques de son groupe. Il suggéra La politique du gouvernement semble | même d'étendre le système proposé être de paralyser le commerce et dede manière à inclure les articles ma-: restreindre la production.” nufacturés. “Si le principe est bon: L'hon. H.-H. Stevens, ministre du! pour les denrées alimentaires, pour-. Commerce, répondit au chef de l'on-| quoi ne le serait-il pas pour les vê- position. “Le gouvernement, dit-il, | tements ou l’ameublement?” deman- admet que cette loi est d’un caractè- | da-t-il. re nouveau et extraordinaire, mais le “Je suis absolument sympathique pays .et sa population, écrasés SOU: au projet d'un Office national de dé-’ leurs charges, réclamaient depuis | bouchés commerciaux”, déclara un longtemps quelque chose sortant de | autre chef de la Chambre, M. Robert: l'ordinaire. De nouvelles méthodes | Gardiner, des fermiers-unis de YAl-. commerciales ont été introduites enr, berta. “Dans l'Ouest, peu de produits ces récentes années, exigeant de nou-|se vendent en haut du coût de pro-: velles méthodes de vente. Le bill a|duction et les cultivateurs ne REUTÉ. pour but de permettre aux produc- pas tolérer cela longtemps.”

la signification :

“Anti-constitutionnel: teurs canadiens d'obtenir une juste : du commencement à la fin”, a dé-|part du commerce interne et externe : claré jeudi le très honorable W.-L.i du pays au moyen de débouchés rè- : MacKenzie King, leader de l'opposi- | glementés et soigneusement ordonnés.

{trale n'a le pouvoir de restreindre la } ne tiendrait pas debout devant un | production? Et qui nous dirait quelle :

Le Ropaure - | | - de l'Hntérieur

LAFOND

AVANT-GARDE LAFLECHE

L'assemblée commença par la priè- re. Puis nous entendimes la lecture de toutes les compositions. Les meil- leures furent celles de Eva Brault, Annette Desaulniers et Joseph Fou- quette. Elles racontent avec beaucoup de chaleur les derniers efforts héroï- ques de, Dollard et de ses compa- gnons, les vaillants défenseurs de la

» encore. Appuyé aux genoux de Gene-| Nouvelle-France,

Le grain de blé

En fouillant les ruines de Lougqsor,

on a découvert, parait-il, quelques grains de blé déposés dans les sarco- phages des momies d'Egypte à l'épo- que lointaine Ge la dynastie des Ram- sès, On a voulu voir ce qu'ils devien- draient, si on les confait à la terre. Et—chose étrange—ils ont germé. De même que sur la cendre d'‘H6- mère trois mille ans avaient passé en la respectant, ainsi ces grains de blé avaient conservé dans le silence et les ténèbres des tombeaux une vita- lité que trente siècles n'avaient pu entamer!

Et l'on voudrait que les semences divines, déposées ici-bas par le Christ, puissent un jour perdre leurs énergies latentes! Oh! détrompez-vous! Sous toutes les latitudes, sous tous les cieux, elles germeront pour la gloire de Dieu, pour la fécondité de l'Eglise, et pour le salut des hommes!

Abbé V. Vignon. [e)

Sourire de | maman

Mon amie Geneviève surveille, tout en causant, les ébats de son fils Jean- Paul, gentil bonhomme de trois ans. Près d'elle je griffonne. Le petit est

viève:

—Pardon, maman, dit-il d'une voix douce.

Sa menotte attire les doigts qu’il a mordus tout à l'heure: il y dépose un baiser.

—Allons, c’est bien, Jean-Paul. Maman est contente, maintenant. Va jouer.

Mais Geneviève est grave: elle ré-

Marie-Anna Gagné, secrétaire générale.

CONCOURS DE L’ECOLE LAFOND POUR MARS

Grade VII: 1. Marie-Anna Gagné.

et Eva Brault. Grade VI: 1. Juliette Journault et

fléchit aux difficultés de sa tâche | Blandine Vaillancourt;

d'éducatrice, . . Et Jean-Paul reste là; ses yeux étonnés, inquiets, sont fixés sur le visage sérieux de sa mère,

Tout à coup, à voix haute et sup- M

pliante il s'écrie: —kRiez, maman!

sera mignon! Alors Geneviève donne à son fils le

Riez, Jean-Paul

sourire réclamé—elle y ajoute un bon} Armand Desaulniers;

baiser pour réparer son oubli—et c'est de nouveau l'exubérance! Un cri, un saut, une gambade! La vie est

redevenue belle dans ce coeur de trois | nauït:

ans! à

Nos petits ont besoin du sourire de leur maman, d'abord, et de notre sou- rire ensuite. Pensons-y en classe. La meilleure formation se fait dans la joie. ‘Tous les enfants sont, sur ce point et pendant longtemps, des “Jean-Paul.”

Marie D.

Œulletin national des instituteurs et institutrices catholiques).

Oo———

2. Aurore Malo. Grade V: 1. Juliana Journault.

2. Joseph Fouquette, Aimé Malo, aurice Robinson.

Grade IV: 1. Annie Devlin; 2. Gertrude Brauit.

Grade III: 1. Marguerite Rouillard,

2. Lucile Robinson, Gilberte Desaul- niers. -

Grade II: 1. Jules Bernard Jour-

2. Bernard Vaillancourt. Grade I: Madeleine Rouillard: 2. Laura Dupuis. . Grade A: 1. Cécile Malo; 2. Georgette Desaulniers.

00 ————

Recommandations

L'adjudant.—Et vous, là-bas, quelle est votre profession dans le civil?

Le soldat.—Calculateur astronome. L'adjudant.—Vous

LA SURVIVANCE |

Coin des .….

VEGREVILLE |

AVANT-GARDE ST-MARTIN

Le 23 mars nous tenons notre der- nière réunion avant Pâques. Elle fut bien joyeuse. Nos compagnons de !a& petite classe furent présents et con- tribuèrent à la rendre intéressante. Avec assurance et expression, Paul Théroux récita “Notre belle langue française", puis RaymonG Tétreau lut quelques notes sur les explorateurs Canadiens. Lilianne Nadeau, qui pos- sède une belle petite voix, nous chan- ta une petite berceuse. Une gentille récitation “La lune” fut rendue avec expression par Marie Dubrule, puis Stella Green nous raconta comment un petit garçon qui avait voulu jouer le malade afin de ne pas aller en classe fut forcé par sa maman de rester au lit en plein jour de congé. Enfin Evelyne Roy et Régina Bros- seau se firent publiquement leur exa- men de conscience dans une char- mante saynète intitulée “Les péchés capitaux” et nous pûmes constater que l’une était impatiente et avare,

| Avant-Gardistes de PA. CE À.

Dieu?”

Mie Eveline Léveillée nous racon- ta comment un moineau avait su tromper- l'espoir d'un chat s'appré- tant à le dévorer. |

Puis ce fut le tour de Mile Mar- guerite Léveillée, une petite commen- çante; elle chanta: Le rêve d'un en- fant. ne

Enfin, Mlle Gilberte Tremblay, tou- jours de bonne volonté exécuta le petit chant intitulé: Petit papa, c'est aujourd’hui ta fête.

Deux enfants qui, jusqu'ici n’a- vaient pu vaincre leur timidité: M. Albert Nadeau et Mile Annunziata Guillemette, se décidèrent à se pré- senter devant la classe et furent par- ticulièrement applaudis.

La petite séance se termina par no- tre beau chant patriotique: © Cana- de. :

Cécile Fraser, secrétaire générale.

Cercle Sainte-Thérèse Notre assemblée du 13 avril a été commencée par la prière. Puis les | minutes ont été lues et adoptées, Après quelques considérations nous avons choisi comme pratique de la

plus qu’un peu de temps pour Ja

deuxième partie du programme; heu- |

reusement qu'on peut assez facile- ment prolonger éncore d’une demi- reure, car ce ne sera pas moins amu- sant.

Nos officières ont soigneusement cherché durant la semaine des de- vinettes, charades, jeux de mots, pro- verbes, etc. qu'elles nous proposent d'une manière aimable et bien vivan- te. (Vraiment c'est un repos et un délassement que d’assister à notre assemblée d'Avant-Garde. Aussi a- vons-nous hâte au vendredi après- midi de chaque semaine). Comme leur trésor n’est pas épuisé, nous leur de- mandons de le garder pour la semai- ne prochaine. Aimeriez-vous’ à devi- ner quelque chose vous aussi? Voici: Cherchez le contraire des mots sui- vants et avec la première lettre de ces mots contraires formez un pro- verbe qui indique la puissance de la volonté: Pardon, plomb, neuf, assis, lumière, supérieur, sujet, villageois, marteau, nomade, spirituel, monta- { gne, misère, campagnard, félon, flat- terie, étranger, tout.

“Antoinette Fillion, secrétaire.

DONNELLY

| AVANT-GARDE BELHUMEUR

Cercle La Fontaine

Notre assemblée du 13 avril s'ouvre

tandis que Pautre était paresseuse et semaine le silence partait pendant l8 à 2 h. 30, par la prière, le salut au

gourmande; dans la pièce seulement, c'est pour- quoi je me permets de le publier. Certes, si je constatais de si vilains défauts dans nos membres de l’A-

vant-Garde, je me garderais bien de!

vous les dire, de crainte que si un

jour elles devenaient secrétaire à leur | tour, elles ne se vengeassent de Fr

en publiant les miens.

Nous voici de retour et au travail. Ii va falloir piocher ferme, car nous n'avons plus que six semaines avant

mais vous comprenez, |

classe,

Mlle Jeannette Limoges nous inté- ressa beaucoup par un discours bien | préparé et bien dit sur “Les sauva- ges”. Elle nous fit voir l'avantage | pOur nous, que les Indiens soient , maintenant civilisés. :

Mlle Claire Sabourin, grade IX, vint à son tour captiver notre attention par une composition que voici:

Les sauvages avaient la peau si brune qu'on les appelait les Peaux- ! Rouges, Leur linge était fait de peaux

drapeau et ensuite nous exprimons nos sentiments par le chant, “Bénie ô tendre Mère”.

Les minutes de la dernière assem- blée sont lues et adoptées. Nous avons le compte rendu des bons points et la médaille est gagnée par Mile Réséda Mailhot.

M. Benot Collin ensuite nous ex- plique “Le baptême de Jésus”, ensui-

25 AVRIL 1984

carte envoyée par S. Exc. Mgr Jos2ph Guy, O.MI, en réponse aux You de fête que nous lui avions envoyés, Une deuxième lettre fut envoyée par Mme F. Plourde, ex-secrétaire de PA. CiF.2.. |

Après la revue des propositions,

; ; 1. Proposé par M. Emile Gamache

deux nouvelles suggestions sont adcp-

tées. )

et secondé par Mille B. Rentiers:"Que l'Avant-Garde fasse célébrer une

messe pour le repos de l'ême de M. B. Bujold.” us

2. Proposé par Mie Jeanne Leduc et secondé par Mlle Marie-Jeanne

Viens: “Que tous les avant-gardistrs prennent part cette année à la fête de Dollard. Q'une séance soit prépa- rée dans ce but.”

Comme les propositions sont closes le premier numéro au programme est un duo de piano par nos jeunes mu- siciens, MM. Paul Gagnon et Denis Gamache.

Avec quel plaisir ne voyons-nous {pas paraitre sur la scène, les tout- petits du cercle de l'Enfant-Jèsus. } C'est leur première apparition en 35s- \semblée générale; ïils se trouven:

maintenant assez vieux pour deman- der leur entrée dans l’Avant-Garde. Il est vraiment intéressant de les en- tendre publier ce qu’ils essayeront de faire pour le bien de l'Association.

Les membres du cercle Guy de F'ontgalland déclament avec âme: “ls ne l’auront jamais”. Non, jamais l'ennemi ne l'aura notre âme fran-

çaise .si nous savons nous unir Gans la lutte pour notre survivance.

Miles Henriette Martel, Jeannette Lavoie et Thérèse Roy nous char- ment par un trio de piano.

Un chant: ‘Le joli rêve” avec dé- l'monstration est chanté par quelques demoiselles du cercle Sainte-Anne.

Nos garçons du cercle Saint-Jean- Baptiste méritent des félicitat:ons pour l'intéressante causerie qu’ils

donnent sur l'Histoire nationale et l'agriculture. Ok! comme elle cst

te Mlle Rita Boulet nous entretient | vraie votre morale: Oui, restons de sur “La Fontaine de Montréal”. Des|bons fermiers et nous vivrons heu- compositions aussi intéressantes Treux.

particulièrement animé, car il vient les examens du 30 mai. A tous les! ganimaux et leurs souliers étaient

écrire?

. de réussir, sur le parquet, l’aligne-

ÿ i d N ! !

ment hétéroclite de tous les objets qu'on lui permet de déplacer, et nous avons admiré ce “grand train”. Jean- Paul crie, trépigne, bat .des mains, comme font, en pareil cas, les mes- sieurs de son âge; mais, de plus, voici qu'il saisit brusquement les doigts de sa maman pour, , .les mordre! C'est sa façon actuelle, paraïit-il, de mani- fester ses plus grandes joies! Maman se fâche:

—Encore? ne joue plus.

Jean-Paul rougig et retourne au jeu sans vouloir comprendre.

—Jean-Paul, c'est fini. Allez au coin.

Oh! c’est grave. Jean-Paul arrête sa gesticulation; il pose sur maman un regard interrogateur.

—Vous avez été vilain, Jean-Paul. Allez au coin. |

Cette fois, il n'y a plus moyen d'y échapper. Jean-Paul baisse le nez, met les mains au dos, examine un instant chaque coin de 1a salle, et, son choix fait, il s'en va, à petits pas, l'air contrit. Geneviève et moi, nous ne levons pas les yeux. :

Jean-Paul est au coin depuis. . quelques secondes. Il se retourne, pousse un gros soupir: pas de répon- se. Le petit nez se remet au mur. ..

Quelques autres secondes:

—Maman. ..

Maman ne bronche pas,

—Maman, Jean-Paul fera plus, Jean-Paul sera mignon.

—C'est bien vrai, Jean-Paul?

—Oui, maman; Jean-Paul fera plus jamais.

——Eh bien! venez demander pardon à maman. .

Jean-Paul trottine, pas trlomphant

. -. . Jean-Paul, maman

DEUXIEME PARTIE

DOMINATION

.| retour. .

Aux petits Franco-Albertains

Histoire du Canada

par Un professeur d'Université

L’esprit de | sacrifice

LS

Qui dit sacrifice, dit renoncement volontaire ou forcé à un bien quel- canque. .

Dans la famille chrétienne, le sa- crifice est fait dans un but religieux ou éducationnel. A la première lueur de raison, on apprend au tout petit à céder devant la volonté de ses frè- res eb soeurs: c'est l'apprentissage de la vie en société! À mesure que se précisent les tendances du caractère aui s'éveille, il faut réformer, mouler, “tremper moralement le petit être égoïste, orgueilleux qui veut tout do- miner. Tâche sublime de la mère qui doit y mettre toute son âme et coopé- rer avec la volonté plus infiexible du père.

Ce n'est pas tant }'importance du sacrifice qui compte, comme la ma- nière de l'accepter je dirais même de le rechercher. Pour le bambin, re- noncer à une promenade alors qu'il sait très bien qu'on lui apportera une boîte de bonbons ou un jouet, au . ce n'est pas très riche en mérite ni bien correctif pour la vo- lonté! Il faut amener l'enfant à voir par lui-même la grandeur, le bien- fondé du sacrifice; il sera prévenant envers ses parents, aimable dans ses relations extérieures.

Fait-il assez pitié ce petit tyran de- vant lequel père et mère baissent la tête, frères et soeurs n’ont jamais un mot à lui dire, mais que les étrangers détestent franchement! Il sera le premier malheureux! Il apprendra à ses dépens que l'on n’a rien pour rien, même ‘que le plus habile prend avan-

ANGLAISE

QUESTIONS PRELIMINAIRES

(Suite)

100. Racontez brièvement les prin- cipaux épisodes de Ia résistance à main armée des patriotes de 37.

c) Lord Gosforä disait, le 2 septem- bre “Je ne sache pas qu'il y ait lieu de s’alarmer”.

Le 8 septembre, “Les actes de Pa- pineau et de son parti tendent à la rébellion”.

Donc à cette époque, Gosford ne croyait-pas encore l'insurrection com- mencée. Pourtant nul n'était mieux que lui en état de le savoir.

Le 6 novembre, Gosford écrivait: “Les plans des révolutionnaires sont devenus plus apparents, et je pense que pour les arrêter, il faudra des mesures rigoureuses. “Ce qui ne veut pas dire encore que l'insurrection était commencée.

IL. Les historiens: | &) Garneatz Il est à remarquer que l

Garneau se sert du mot: “Troubles de 37” et qu'il n'emploie guère le ter- me d'insurrection, excepté dans sa table Ges matières.

b) Chapais appelle l'assemblée des 6 comtés “un prélude de révolution ou de guerre civile. Elle était le tocsin qui annonce l'incendie naissant, ou le péril prochain. De ce moment, l'in- surrection était commencée dans les résolutions sinon dans les faits”,

Il appelle la bagarre des Fils de la liberté et du Doric club—6 novembre —“Y'aurore de le guerre civile”. :

c) Enfin, combien d’autres écri- vains, moins soucieux de ‘la propriété des termes, ont mis dans le même tiroir, pêle-mêle, tous les événements, qui se rapportent aux troubles de 37, sous la vague étiquette “d’insurrec- tion”.

Cette imprécision dans les termes nous laisse, sans. doute, une plus grande liberté d'allure: mais elle ou-

à qq

Le soldat.—Oui, mon adjudant.

L’adjudant.—Et à quoi employez- vous votre temps?

Le soldat.—A faire des observations sur les éclipses et les équinoxes.

L'adjudant—Vous tâcherez de ne pas en faire au régiment.

Le soldat.—De quoi, mon adjudant?

L'adjudant.—Des observations . . . Et surtout, pas d’équinoxes!

qe

tage du plus faible s'il en a la chance!

Le vieux dicton: “L'on ne va pas à la guerre sans qu'il en coûte”, s'ap- plique aussi au point de vue renonce- ment. Avant que le pli soit.pris, que le sacrifice soit considéré comme une partie de la tâche quotidienne. . . 11 en coûte. . . même le “vieil homme” sc rebellera encore chez le mieux dis- cipliné!

Même au point de vue matériel, 1a formation au sacrifice est avantageu- se. À l'homme habitué de céder, de se renoncer, de faire des concession uti- les, il faut moins de chances toutes faites pour parvenir: là, un fils à papa à échoué, il réussit.

L'incarnation du sacrifice a pour figure, la mère. Gardienne du foyer, tu as ta part de sacrifices à faire, pour ajouter au bien-être, contribuer à l'harmonie. . . tu t'oublies, tu t’ef- faces! Secondée par celle que tu for- mas comme toi, par ta fille, tu peux défier la haine, la division des fa- milles, l’infortune, tout! Ferme sans opiniâtreté, bonne sans mollesse, tou- te à tous, bonne mère canadienne, c'est de toi que l’on peut dire: “L'on ne sait pas tout le bien que l’on fait, lorsqu'on fait le bien”.

Margot.

vre la porte à des conséquences in- exactes, voire même absolument in- justes.

Pour nous, l'insurrection propre- ment dite a commencé, le jour, les patriotes se sont attaqués au régime lui-même, c-à-d. le jour, üls ont pris l’offénsive sous la direction d’un gouvernement provisoire.

102. Quelles furent les premières conséquences de la prise d'armes?

Elles furent souverainement re-

avant-gardistes, bon courage et bon succès.

Marthe Belzil, secrétaire,

BONNYVILLE

. Cercle de l’Ange Gardien

Les petits avant-pardistes goûtent beaucoup leur petite séance de cha- que vendredi. Lorsque l'heure en est arrivée, les petits visages épanouis disent assez qu'on ne saurait l’omet- tre sans provoquer chez tout ce petit monde une véritable déception. Aussi eut-elle lieu comme à Fordinaire le vendredi 13. Des progrès notables ayant été accomplis dans les points signalés à la dernière réunion, cha- cun fut très encouragé à continuer ses efforts.

La prononciation défectueuse de quelques mots se corrige .peu à peu. C'est ainsi que la lettre A toujours prononcée par nos petits Canadiens français comme si elle était surmon- tée de l'accent circonfiexe a retrouvé son vrai nom.

L'usage des diphtongues qui n’exis- tent aucunement dans beaucoup de mots et qui ôtent tant d'élégance à notre belle langue disparaîtra avec l'étude des sons pendant la leçon de lecture. É

Ainsi au lieu maère, haeure, taous- se nous obtenons: mère, heure, tasse, etc.

Nous eûmes comme à l'ordinaire quelques chants ou déclamations. Mile Cécile Ouimet récita avec une simplicité charmante un petit poème ayant pour titre: NOù est le bon

b) Le 12 décembre 1837, deux jours | joué un rôle considérable dans notre | tard

avant le combat de Saint-Eustache, le gouverneur par proclamation of- quittait et sept jours plus tard Sir John Colborne devenait administra- teur.

e) Le 3 avril 1838, Colborne convo- quait le Conseil spécial, qu’il venait de nommer et qui se composait de 11 membres de langue anglaise et de

11 membres de langue française. |

Le premier geste des nouveaux conseillers fut de suspendre le pri-

grettables. La résistance à main ar-| vilèee de l'habeas corpus, jusqu'au 24 [août suivant.

mée amena:

a) De cruelles représailles. Sans

f) Cette résistance à main, après:

parler des villages de Saint-Charles|avoir causé la mort violente d’une

et de Saint-Eustache, qui furent mis à feu et à sang dans lardeur du combat, les troupes s'acharnèrent sans aucun motif raisonnable sur les paroisses de Saint-Denis et de Saint- Benoît, promenant partout la tor- che incendiaire sous l’oeil paterne du colonel Gore et de Sir John Coil- borne, qui s'ettira alors de la part de ses victimes le surnom peu hono- rable de “Vieux brülot”. frait une récompense de $4,000 à qui- conque livrerait à la justice L. J. Pa- pineau; une autre de $2,000 pour l’ap- préhension de Wolfred Nelson, T. S. Brown, Edmund O'’Callagan, Cyrille Henry Scott, Etienne Edouard Rodier, Amury Girod et de Jean Chénier; ct $400 pour celle de Paul Demaray, Jo- seph François Davignon, Julien Ga- gnon, Pierre Amyot, Louis Perrault, Alphonse Gauvin, Louis Gauthier et Rodolphe Desrivières. c) Le 10 février 1838, le parlement impérial votait un bill, en vertu du- quel Ja constitution de 1791 était sus- pendue jusqu'au premier novembre 1840. RUE : @ Le 20 février 1838, Gosford nous

*

4

nn

centaine de braves citoyens, amena Yarrestation de 500 prisonniers, qui passèrent plusieurs mois entassés

| dans les cächots de Sa Majesté.

Le 24 janvier, 200 furent élargis. Le 2 mai, il n’en restait plus que 161, dont 72 étaient regardés comme les véritables fauteurs de la résistance à main armée. | .

g) Le 27 avril 1838, Colborne pu- bliait une proclamation, annonçant que le régime de la loi martiale était terminé. La paix était rétablie, mais plusieurs centaines de familles étaient dans le deuil et la détresse, Personne ne pourra jamais dire le nombre de pauvres gens affolés, qui s'enfuirent aux Etats-Unis et üe re- vinrent jamais au Canada. à

h) Enfin, le 29 mai 1838, Colborne remettait ses pouvoirs au nouveau. gouverneur, Lord Durham.

103. Que faut-il penser de Lord Durham et de son administration?

. Lord: Durham ‘arriva. à Québec, le 27 mai 1838. Quoique son gouverne- ment n'ait duré que cinq mois, il a

i des mocassins faits de peaux de bi- le Ils avaient pour se défendre des flèches, des arcs et des haches, ainsi que des lances. Quand ils avaient des prisonniers, leur plus grand plaisir était de les martyriser. Les Indiens avaient pour dieu le soleil et quand lis voulaient passer les lacs ou les rivières, ils priaient ces dieux de ne pas leur faire de mal—Ainsi finit mon histoire sur les Sauvages.

Plusieurs membres vinrent à dif- férents intervalles nous intéresser par de belles récitations dont voici les noms:.“Ecoute enfant”, par Mle Yvette Strasbourg, “Le vent”, par Mile Maria ‘Thomas, ‘“Pardonnez’, par Mile Adrienne Boisvert, “Jésus Eucharistie”, par Mlle Jacqueline Thibodeau et “Le Canada”, par M. Raymond Sabourin. ,

Ayant décidé que les garçons fe- raient les frais de notre prochaine assemblée, nous avons fini par le chant “O Canada”.

Couvent de l'Assemption

Cercle Laure Conan

Notre dernière assemblée a eu son cachet particulier d'intérêt. Nous commençons par écouter de la lectu- re: toutes les membres ont préparé durant la semaine une leçon différen- te qu'elles s'efforcent de rendre aussi | expressive que possible. Chacune réa- | lise que nous nous instruisons à bon marché et d'une manière fort agréa- ble. Les trois premiers quarts d'heure | se passent ainsi sans que nous nous jen apercevions. . . il ne nous reste

histoire politique.

qu'instructives sont lues sur sauvages”, les “Martyrs de la loi ju- daïque” et sur “Les mages”.

Les filles nous ont préparé une joute d'épellation sous la direction de Mie Doris Albert. L'image offerte pour les gagnants est gagnée par Mlle Güberte Fillion.

Notre heure de travail intéressante se termine par la prière et l'hymne national.

Françoise Boulet, secrétaire.

: FALHER

AVANT-GARDE DE L’A.C.F.A.

Jeudi, le 14 avril, heureuse, la gent écolière se rendait à la salle du vil- lage pour prendre part à la sixième réunion générale de l'Avant-Garde.

Avec regret, nous constatons l'ab- sence de notre dévoué pasteur, le R. P. Lajoie, lequel a entreprendre un voyage ces jours derniers.

La séance de ce soir se tint sous la présidence de M. l'abbé M. Legault, vicaire en notre paroisse depuis août dernier. Le R. P. Giroux, de passage à Falher nous a procuré le plaisir de le voir assister à cette réunion. Nom- breux furent les parents et les amis qui se rendirent à notre soirée. :

Notre président général ouvre l’as- semblée par la prière, puis Mlle Ja secrétaire donne lecture des derniè- res minutes. Ce dernier compte-rendu est adopté sur la demande de Mlles Bénédicta Dusseault et de M. Alhe- tic Aubin.

| d'entendre Mlle la secrétaire lire une

choix, composé de membres étrangers

a) Sa mission. Il était nommé ca- |-au Canada.

pitaine général et gouverneur en chef

et de plus, haut commissaire pour!

s’enquérir des questions, qui cau- saient le plus de trouble dans le pays, afin de pouvoir suggérer au gouver- nement impérial les solutions les plus avantageuses.

b) Son caractère. Lord Durham était certainement un nomme intelli-

| gent; mais il avait une telle horreur

pour tout ce qui sentait le convenu, qu'il se croyait obligé d'avoir sur tou- tes les questions des idées absolu- ment personnelles.

C'était un orgueilleux pas ordinai- re, qui avait une confiance illimitée dans son propre jugement et qui ne pouvait souffrir la moindre contra- diction. Ses colères et ses rancunes sont restées célèbres dans l’histoire.

Voici le jugement qu’en à porté un de ses compatriotes, Spencer Wal- pole: “Peu d'hommes méritaient moins que lui des éloges sans réserve. Ses capacités indéniables étaient ren- dues stériles par son manque de tact et de jugement. Son tempérament était irrépressible. :

*“Un tel homme ne devait pas vrai- semblablement réussir dans une né-

gociation délicate avec les coloniaux:

mécontents. Dictateur par instinct, sa mission au Canada lui fournit d'am- ples occasions de manifester son vrai caractère” | | c) Ses oenvres. Il fit son entrée dans.le pays avec une.pompe jusque inconnue et-ne négligea rien pour frapper l'imagination populaire. - Quelques jours après son arrivée, il déclarait dissous le conseil spécial et “afin de rendre, aisait-il, l'adminis- tration tout à fait indépendante des partis politiques” trois ‘semaines plus

LS

Ce nouveau conseil décréta par or- donnance que huit chefs des 249 pa- triotes, qui se trouvaient alors en prison, ayant fait leur soumission, étaient exilés aux Bermudes, et que s'ils revenaient dans la province, sans la permission du gouverneur, ils se- raient passibles de la peine capitale. Par la même ordonnance, il déclarait que treize autres chefs qui s'étaient enfuis, aux Etats-Unis ne pouvaient revenir dans la province que s'il y étaient autorisés par le gouverneur- autrement ils encouraient eux aussi la peine de mort. Par procla- mation, en date du même jour, il ac- cordait l’amnistie complète à tous les autres détenus et fugitifs à la seule condition de fournir dès cautions.

Clémence remarquable, mais geste j illégal et souverainement arbitraire.

. Les Canadiens français applaudi- rent, mais évidemment les bureau- crates furent extrêmement mécon- tents. En Angleterre, l'opinion publi- que fut révoltée. Durham avait, sans procès et sans autorisation préalable, imposé à des sujets britanniques la déportation dans une colonie, sur laquelle il n’a- vait aucune juridiction. Il avait, éga- lement sans procès, prononcé la peine de mort contre les exigences et les fugitifs, qui reviendraient au Canada sans sa permission. Û

U s’attribuait des pouvoirs, que le roi lui-même n'avait pas. &

Pendant qu'il était à préparer son rapport de Haut-Commissaire, se conduite fut censurée par le cabinet impérial. Blessé au vif dans son or- gueil, . Durbem partit pour l'Angle-

terre, .le 3-novembre 1838, sans mêmel.…. :

“Les |

| Les avant-gardistes sont heureux

Avant-gardistes du cercle Guy de [EEE votre saynète sur “Louis

Hébert” vous fait honneur. Elle tra- | duit bien les sentiments de fierté na- | tionale qui vous animent... Votre chant | final n’est que l'écho de votre cause- rie. Pour qui sait la comprendre, la belle nature aura toujours âes char- mes.

Mlles Dorine Hamel et Gabrielle Gagnon sont maintenant. invitées pour un duo de piano.

Trois demoiselles du cercle Sainte- Anne rendent avec adresse une gen- tille saynète: “Brigitte prend sa 1te- çon de grammaire”.

le petit dialogue “Agla porte du ciel”, exécuté par M. Armand Mail- hot représentant “S. Pierre” et Mlle Gabrielle Maïlhot, petite âme qui sol- licite son entrée en paradis, nous plait beaucoup. A en juger par ce morceau, vraiment grand S. Pierre n'est pas trop sévère.

Deux autres musiciennes, Milles Fernande Boris et Bibiane Renthiers montrent leur savoir-faire. |

Les cercles Saint-Jean-Baptiste et Guy de Fontgalland s'unissent pour le dernier chant: “La jeunesse”. Oh! belle jeunesse! espérance de demain, puisse notre beau Canada te voir Je- ver vaillante et riche en promesses.

M. l'abbé Legault se dit heureux d'avoir assisté à notre réunion. Il re- mercie de l'invitation qui lui fut adressée; exprime le regret de ne pas voir le R. P. curé au milieu de nous: | félicite les enfants de leur bon tra- vail et les encourage à continuer.

L'ajournement est proposé, on en- tonne l'hymne national puis on.se sépare heureux.

Irène Ethier, secrétaire générale.

, il se créait un conseil de son! avoir demandé son congé. .

104. Appréciez le rapport de Dur- ham.

Etant donné le caractère si violent de Lorn Durham, il était à présumer, qu'après une pareille aventure, son rapport n'allait pas manquer de pi- quant.

De fait, ce rapport, dans le temps; fit énormément de bruit. —1 fut alors discuté avec passion et il l'est encore aujourd'hui.

a) Ce rapport était mal inspiré.

Personne ne pouvait espérer qu’a- près cinq mois de séjour au Canada, un parfait étranger, d'ailleurs fort occupé, pouvait se rendre compte par lui-même de toutes les questions dé- battues et rendre justice à tout le monde, Bon gré, mal gré, sur plu- sieurs points, Lord Durham fut forcé de s'en remettre au témoignage ide son entourage. Il n’y a pas le moindre doute au’il fut circonvenu et mal in- formé par les ennemis jurés de notre race. È . Nul autre, en effet, que le parti anglais, aurait pu lui souffler à l'o- reille certaines idées Saillantes de son rapport: ‘que les Anglais avaient 10 supériorité non seulement du capital : mais de l'intelligence—qu'is étaient déstinés irévocablement à dominer dans pays—que Les. Canadiens français ne Pouvaient concevoir au- CuR espoir pour leur nationalité et que leur langue ‘était un. obstacle au progrès général”. :

C'était des prétentions, mille fois affirmées et presque textnellement, par le parti anglais, depuis la ‘conqué- te. Elles provenätent donc d'une eu vaise source, et, les: événements ont : prouvé qu'elles étaient mal fondées.

Ra +, 2 CR dE HS

Le Canada ne peut prospérer sans que l'élément français soit légitime- ment satisfait de la place qui lui est accordée dans Ia vie collective du pays.

Professeur W.-F. Osborne.

Vol. VI.

EDMONTON, ALBERTA, LE 25 AVRIL 1934

De plus, toutes les communications fédérales officielles doivent être bilingues et M. King était parfaitement dans son droit lorsqu'il autorisa l'émission de ces avis bilingues. Et l’'hon. M. Bennett sait que de tels avis bilingues existent et il a été assez intelligent pour ne pas les sup- - S'il ne recueille pas de nombreux votes

Le français à la radio

La Survivance rapportait la semaine dernière qu’un certain M. Buchanan avait déclaré devant le comité qui enquête actuellement sur les acti- vités de la Régie canadienne de la radiodiffusion que la population Ge la Saskatchewan ne prisait guère les concerts français irradiés de Montréal et ne pouvait souffrir les annonces bilingues. Les cinquante mille Canadiens français de la Saskatchewan, ca n'existe pas dans l'esprit de M. Buchanan. Ce sont des gens qui n’ont rien fait pour mériter le droit d'écouter des syllabes françaises transportées du vieux Québec jusque dans leurs foyers. M. Buchanan voudrait tout simplement proscrire de la Saskatchewan les annonces et programmes français irradiés sous les auspices de la Régie canadienne de la :

aux prochaines élections, ce ne sera certaine- ment pas parce qu'il aura oublié de ne faire imprimer que des avis unilingues. Enfin, on veut nous faire croire que si certains citoyens de langue anglaise se rebiffent, c’est la faute à Québec, “qui tire les ficelles”. Québec, c’est le beaüdet de la fable de La Fontaine: l’auteur de tous les troubles, les mésententes, etc. Si Québec n'existait pas, si sa population n'était pas si entêtée, si décidée à garder sa langue et sa foi, ca irait bien mieux, n'est-ce pas?

“Les tireurs de ficelles du Québec sont natu- rellement incapables de comprendre la psycho- logie anglo-saxonne dans ces questions”, écrit encore notre rédacteur anglais. Et les Anglais eux, comprennent-ils bien la psychologie ca-

Se fait-il l'interprète de toute la population nadienne-française? Quelques-uns qui se re-

anglaise de sa province? Reste à voir, si tous les Canadiens anglais de la Saskatchewan détes- tent tant que cela les concerts français.

Mais, ce n'est pas tout.

I1 y a quelques jours, nous lisions dans une colonne intitulée “The Passing Show”, publiée dans un journal anglais d'Edmonton, quelques remarques tendancieuses concernant l’usage du français dans les programmes de la Régie ca- nadienne de la radio. Le rédacteur de ces lignes | L français est une langue belle et expressive écrivait que l’un des officiers de la régie avait et ne devrait pas servir de cible aux critiques critiqué les efforts accomplis par un jeune aVO-| ,aveillantes.” Si la langue française est une cat de Windsor pour esquiver le paiement de | joue belle et expressive, pourquoi alors s’in- son permis de radio sous le prétexte que l’on ne surger contre le maigre usage qu'en fait, dans pouvait prouver qu'il s'était servi de Son aPPa- |jes provinces anglaises, la Régie de la radio? reil radio-récepteur. La publicité faite autour | y qui se piquent de posséder de la culture de la conduite de cet avocat avait fait perdre |4,ient se faire un plaisir d'entendre les har-

l'année dernière à la régie plus de $100,000, en monieuses syllabes d'une langue “belle et ex- entravant la perception des permis des appa- pressive”!

reils radio-récepteurs. Or, il y aurait au Canada 401,058 propriétaires de radio qui auraient né- gligé de payer leurs licences. L'officier de la Régie n'aurait pas fait connaître toute sa pen- sée au sujet de l'incident äu jeune avocat de Windsor, en blâmant ce.dernier d'avoir fait diminuer les recettes de $100,000. “IL (l'officier) sait probablement très bien que les $100,009 sont le prix payé pour l'usage du réseau de ia Régie canadienne de la radio comme un instru- ment de propagande illégale de la langue fran- çaise par les postes radio-diffuseurs des provin- ces anglaises. Les personnes qui préférent écou- ter les programmes anglais des postes améri- cains r’éprouvent aucune obligation morale de payer pour le support de la propagande de la langue française.”

Le rédacteur des réflexions susdites ne se gêne donc pas pour dire à la Régie de la radio que si elle a perdu $100,000, c’est parce qu'elle a forcé les Anglais des provinces anglaises à écou- ter du français. C’est une opinion qu'il a bien le droit d'avoir, mais nous ne la partageons pas. Il affirme, mais ne prouve pas. D'autre part, l'usage du français chez les postes de radiodiffusion des provinces anglaises n'est pas illégal. La Régie de la radio est un organisme fédéral et partant peut et doit être bilingue, non seulement dans la province de Québec, mais dans toutes les provinces à majorité anglaise. La Régie de la radio en donnant des concerts bilingues ne fait que respecter le principe du bilinguisme reconnu et admis par les pères de la Confédération. Enfin, les concerts français irradiés sous les auspices de la Régie canadien- ne de la radio, dans les provinces anglaises, ne servent aucunement à des fins de propagande: ils s'adressent aux 500,000 Canadiens français qui vivent en dehors du Québec. Ils sont aussi favorablement accueillis par des milliers de Canadiens-anglais qui savent apprécier à leur juste valeur les programmes français et qui n’y voient aucune propagande pernicieuse. On ne peut assurément affirmer que des milliers de personnes anglaises ne paient pas leur licence en guise de protestation contre la prétendue “propagande de la langue française”.

reconnaître la valeur des qualités de la race canadienne-française, et l'excellent traitement que la province de Québec accorde à la minorité anglaise. Et Québec ne comprend pas la psycho- logie anglaise! |

“La politique adoptée par les membres de la Régie fait pitié, lisons-nous encore, parce que

Maurice Lavallée.

Ft Québec ne . patoise pas En causant, l’autre jour, d’un Paris patoisant,

Un lecteur averti ne pouvait s'y méprendre. Le grand Paris ne patoise pas.

langage banlieusara. quelques-uns ont trouvé une certaine affinité avec des canadianismes connus.

Nous entretenons des expressions vieillies, et

autrement. En particulier, des littérateurs de chez nous qui tiennent à ia vie des tournures anciennes. . .

D'autres, agissent de même pour l'amour de l'âme canadienne-française populaire à ne pas jeter trop vite dans le moule de la pensée mo- derne française. ..

Quoi qu'il en soit, ces fautes paraissent encore moins graves que les manquements contre la grammaire et la langue. Or, celles-ci offrent

bacheliers et de nos diplômés ignore beaucoup du bon usage des mots, autant des lois de lar- ticulation. Depuis quelques années de guerre en faveur de “plus d'anglais chez nous”, l’an- glicisation a fait des progrès rapides dans nos foyers. Le déclanché à temps.

Ces négligences ne constituent pas un patois.

servé, le temps d’une génération, le dialecte provincial, on ne pourrait expliquer que toute prédication se soit faite en français, de l’Acadie à la Louisiane. L'existence de patois multiples, à cette époque, est donc controuvée.

Encore aujourd'hui, un patoisant de France ne se ferait comprendre nulle part au Canada. .

Pour juger plus sainement du parler des Canadiens français, que nos amis experts en Parisian French lisent ce qu’en écrivait un Français de France, M. Emile Blémont dans le “penseur” du 12 août 1912, p. 281-287:

“Sur'les lèvres des Canadiens et des Cana- diennes, notre langue prend un charme parti- culier; elle a quelque chose de plus jeune, de plus simple, de plus frais. Aucun voyageur n’a trouvé leur accent déplaisant ou ridicule. Ils disent: je vais; un mirouëér pour un miroir: freit, pour froid; dreit pour droit, gri pour quérir; et ils prononcent un comme in. Pour eux le fermier est “l'habitant”; ils appellent les jolies filles “nos blondes”. Et puis, ils émaillent leurs phrases de locutions anglaises. Mais, en somme, ils parlent un français plus pur que la plupart de nos paysans et de nos citadins.”

(Le Droit) Victor Barrette.

æ +. *

Dans une seconde note, le même rédacteur écrivait ceci: “A la dernière élection, le premier ministre R. B. Bennett a reçu un suffrage con- sidérable de la population de l'ouest, qui y trou- vait un moyen de protester contre les avis bilingues de renouvellement de permis, émis sous le gouvernement King. Je sais que l’hon. M. Bennett était personnellement au courant de ce fait, Les protestataires réalisent mainte- nant que quelque soit le gouvernement au pou- voir à Ottawa, Québec “tire les ficelles”. Parce que Québec tire les ficelles, “on proteste silen- cieusement”, (dans les milieux anglais) en ne payant pas son permis”. S'il faut en croire le rédacteur des lignes que nous venons de citer, l’hon. R. B. Bennett aurait reçu de nombreux . votes de l'Ouest parce que la population anglaise ne pouvait pardonner à M. King le crime (?) d'avoir autorisé l'impression des avis de renou- vellement des permis de radio, dans les deux langues officielles -&u pays. Nous ne sommes pas assez naïf pour croire en une telle baliverne.

|

crutent surtout dans la classe instruite, dans |traordinaires. ZLa moindre les milieux universitaires, ont le courage de | surtout à cheval, lui causait de vives! trayante d'une trop profonde solitude.

|

i

ce n'est pas toujours par impossibilité de - [l

prise à la critique. En général, le parler de nos |

Nous n'avons pas au Canada une nation, mais bien deux,—deux peu- ples, deux civilisations, deux Cana- das: l’un français et l'autre anglais,

Bribes d’histoire locale

par

Philippe d'Armor

MISSION DU LAC SAINTE-ANNE CHAPITRE DOUZIEME

SOUS LA DIRECTION DU P. REMAS 1865 - 1868

(Suite)

Arrivé à Saint-Albert, le 28 mai, perce que peu durable.

dit-il, très fatigué et souffrant,

cédente: travail de tous les instants, pour des résultats peu satisfaisants, Dans une

il| prière ardente, le bon P. Rémas de-

avait vu avec inquiétude le P. Caër | manda à Dieu d'envoyer un prêtre à s'éloigner, le laissant seul en présence ! demeure au milieu de cette popula- de besoins matériels ct spirituels ex- | tion, et s'offrit pour être lui-même ce

douleurs dans la poitrine. Or c'est dans ces circonstances qu'on l'appelle

au Lac Sainte-Anne, à cause de l'ab-| sence du P. Rémas. La perspective | {cmpête manqua de faire sombrer

d’un pareil voyage J'épouvante. Ce- pendant, il n'y a pas à hésiter: il part, sans savoir s'il arrivera. Il ar- rive cependant, après huit ou neuf heures de marche, et voit aussitôt ses malades.

Le soir venu, grande surprise: voici un homme qui arrive. .. et qui parait être un prêtre. Eh oui. c'est le P. Ré- mas en personne! Après les questions les plus pressantes: “Excusez-moi, dit le P. Rémas, il faut que je change d'habits”. Mais en son absence, sa

parcourir tous ses appartements: pas un pantalon, pas une chemise! Il dut s'en faire prêter par un voisin!

Le P. Tissot avait aussi parcouru la maison, et il parle de son dénue- ment: “Un seul lit, ayce une couver- te: un essuie-mains percé; un mor- ceau de potasse pour se laver; une petite bibliothèque”, c'était toute sa richesse. Pas même une feuille de papier. Pour cette nuit-là, le P. Ré- mas coucha par terre. sur une vieille peau. Le lendemain, la pluie, tombant toute la journée, retint le P. Tissot à Sainte-Anne. Il partit le surlende- main, seul, car l'homme qui l'avait

j'ai assez précisé qu'il ne s'agissait que d'une | accompagné à l'aller, l'avait aban- partie de la population de la capitale française. | donné. La route lui étant peu connue,

le voyage fut des plus tristes.

Pour revenir à la mission du Petit Lac des Esclaves, le P. Rémas était

Cependant, aux exempies que nous citions du : d'avis que la fondation d'une mission

permanente en ce lieu était nécessaire ct urgente. Des visites passagères, disait-il, font du bien aux Métis du Fort, mais rendent les sauvages “in-

l maison a eu des visiteurs! il a ë

course, | prêtre, malgré la perspective peu at-

Il devait être exaucé.

Si l'aller avait été difficile, le retour faillit lui coûter la vie. Une violente

le léger canot sur lequel il s'était em- barqué. Par bonheur, lui et ses hom- mes purent gagner la terre. Dans la soirée, ia tempête s'étant calmée et un vent favorable s'étant levé, les hommes furent d'avis de se mettre en route nonobstant Iles. dangers de la nuit. Malgré son inquiétude, le PE. Rémas finit par s'endormir au berce- ment des flots. Tout à coup, une vio-

lente sccousse et les cris de ses hom-!

mes le réveillent: le frêle esquif ve- nait de heurter contre un tronc d'ar- bre caché sous l’eau. Une déchirure s'était produite, et l'on n'avançait pas à puiser l'eau qui emplissait Ia barque. Il fallait gagner le rivage au plus vite. Mais le temps était couvert et la nuit profonde, et l'on ne pou- vait apercevoir le rivage. Cependant les hommes ramaient de toutes leurs forces. Le danger était devenu grand lorsque les avirons touchèrent le sa- ble: c'était la côte, c'était le salut! Vite on allume le feu pour sécher les habits, tout en remerciant la Provi- dence. Alors la tempête reprend de plus belle, vent violent, pluie torren- tielle. Et le P. Rémas redouble d'ac- tions de grâces à Dieu, qui les a forcés de sortir du lac avant cette rage de tempête qui les eut presque infailli- blement engloutis.

Le reste du voyage se fit avec les peines ordinaires, mais sans autre accident.

Mission au Fort Jasper

“,.. Vers la mi-septembre, écrit le P. Rémas, je vis venir à moi un jeune

différents”. S'ils n'embrassent pas la | homme exprimant sur sa figure la religion catholique, c'est parce qu’ils, jcie qu'il avait de me revoir. Comme ne voient le prêtre que trop rarement | çcs traits ne m'étaient point familiers,

et pas assez longuement. Il s'offre lui-même pour cette fondation, pour- vu qu'on lui donne un compagnon, Père ou même simple frère. (Outre les lettres citées, qui sont aux archi- ves de Rome et de Saint-Boniface, voir Mgr Taché, Vingt Années, dans Mis. dès Oblats, t. 5, p. 559-560). Le P. Lacombe étant chargé du mi- nistère à la prairie, le P. Rémas de- meura à sa Mission tout le reste de cette année 1865, sauf un séjour de deux ou trois semaines à Saint-Al- bert, en septembre. En décembre, sa solitude fut égayée pendant quelques jours par la compagnie du R. P. An- dré, arrivé au secours du P. Tissot, à Saint-Albert, vers le milieu d'août.

mouvement de refrancisation a êté Nouvelle mission au Petit Lac

des Esclaves, 1866 En 1866, le P. Rémas fit deux mis-

Même aux premiers jours de la colonie, le sions lointaines, dont une lettre du 23 patois apporté par les émigrants se serait vite | décembre, adressée au T. R. P. Fabre, évanoui dans la langue commune aux Français.! supérieur général, va nous donner le A supposer que chaque nouveau groupe ait Con

compte rendu.

Un petit préambule énumère les postes principaux qui dépendent de la mission du Lac Sainte-Anne, sa- voir: le Fort Assiniboine, le Fort Jasper et le Petit Lac des Esclaves. Il ajoute que les habitants d'une si grande étendue de terrain ne sont pas plus de 1,000, dont 700 environ sont baptisés.

Le départ pour la mission de Saint- Bernard, du Petit Lac des Esclaves, eut lieu tout au commencément de mai. La glace couvrait encore le lac Sainte-Anne; et, le long des che- mins, les bancs de neige n'avaient pas disparu. Cela faisait prévoir un voya- ge difficile. Le missionnaire comptait rencontrer les Assiniboines au Fort qui porte leur nom, sur ‘la rivière Athabasca: quand il y arriva, ils en étaient partis. Les poursuivre était inutile, car ils n'avaient pas tous pris la même direction. Le Père continua donc sa route vers le Petit Lac des Esclaves, non sans éprouver des dif- ficultés dont nous ne ferons pas le récit. IL arriva enfin au but de son voyage, l'avant-veille de la Pentecôte, c'est à dire le 18 mai.

La mission dura une vingtaine de jours, et fut très semblable à la pré-

je ne le reconnus point d'abord, mais bientôt je le remis pour l'un de mes bons métis iroquois des montagnes Rocheuses. Il venait, comme délégué des siens, pour m'inviter à me rendre dans leur tribu. Il était porteur d'une lettre que m'adressaient, en langue sauvage, ses compatriotes, vortant ces simples mots plusieurs fois répétés : “Toi, prêtre, maitre au Lac Sainte- Anne, viens donc nous voir; douze enfants te demandent pour étre bap- tisés, et tous les autres pour se con- fesser. ‘Tu ne viendras pas inutile- ment, nous te donnerons des pellete- ries.” Il y avait longtemps que j'avais le désir d'aller visiter ces pauvres gens, mais les moyens m'avaient manqué; ils me manquent plus que jamais au moment je reçois leur invitation, mais comment refuser de me rendre à une demande aussi pres- sante? ..Le 17 septembre, nous quit- tions la résidence de Sainte-Anne. Nous avions à suivre des chemins im- possibles, et par un temps affreux, car durant les dix jours que dura le voyage, la pluie et la neige tombèrent alternativement presque tous les jours. À ces misères je pourrais ajou- ter celle de la nourriture la plus ché- tive.

“Le 27 septembre, arrivé aux pieds des montagnes Rocheuses, je fis ‘a rencontre de quelques familles de ces métis iroquois, qui me dressèrent une tente auprès des leurs. Aussitôt il s'en détacha plusieurs courriers qui se hâtèrent d'aller annoncer mon arri- vée à ceux de leur tribu qui étaient répandus dans les vallées. Bientôt je pus commencer les exercices de la mission, qui me:procurèrent, vu les excellentes dispositions de ces excel-

lents chrétiens, les plus douces con-:

solations. Oh! comme je me sentais amplement payé de mes fatigues, quand je les voyais si fidèles aux pra- tiques de la religion et si généreux pour le service de Dieu!”

Le P. Rémas fit, pendant cette mission, du ler au 8 octobre un ma- riage et treize baptêmes, dont les deux derniers sont de Magdeleine Castor, âgée de 18 ans, et de Nancy Chicané, âgée de 16 ans.

@ suivre)

Professeur A.-L. Burt.

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La paix profonde

Le père a dit à sa femme “Les as- sassins ne sont intéressants que jus- qu'à un certain point. Trop de choses, ceite semaine, envahissent notre foyer. . .

. . Au-dessus des nouvelles fra- cassantes, d’un jour, il y a l'événe- ment de toujours.

.. Pour s’y préparer, il faut la paix. Faisons le “barrage”.

Et on a fait le barrage.

On n’a pas fermé absolument la porte. Mais on a “filtré”.

Et, dans un calme enfin retrouvé, chacun s'est préparé à ses Pâques.

+ x

La

Les garçons ont ouvert Je feu.

Chaque soir, ils ont suivi leur re- traite—-pas celle de leurs soeurs. Non... la leur... une retraite prè- chée par un prêtre qui les connaît, qui les aime, ct les regarde au fond des yeux.

Les enfants se redressent en l’écou- tant: “Je suis chrétien... Voilà ma gloire!...”

Iis sortent avec une flamme dans le regard... une défiance de la volup- aux yeux de sirène... une volonté de purification.

Comme, jadis, Pierre et Jean aper- cevant, au travers des brouillards du lac, la silhouette du Christ, disaient: C'est le Seigneur!... ces jeunes gens, au milicu des fumées de tant de choses, reconnaissaient la figure sur- humaine et murmurent eux aussi: C'est le Seigneur! . ..

KO + +

Puis, ce fut le tour des jeunes filles. ! Que de choses à leur dire à ces jeunes filles, hier, la tranquillité...! aujourd'hui, l'inquiétude de l'Eglise.

Combien, maintenant, considèrent traduire,

kurs parents comme des ancêtres pé-!

chef, je vous l'amène en ce jour so- lennel.

Elle a rempli son devoir...

Elle est vôtre...

Chez nous, vous êtes chez vous.

Et chez vous, nous nous sentons chez nous,

C'est bon, cela, en des jours de fête comme aujourd'hui. C'est peut- être meilleur encore quand i’épreuve

vient nous visiter. Éd % +

La famille jouit alors de la liturgie

superbe de la messe de Pâques.

Chacun la suit... la comprend... car chacun à 5on livre.

Le Christ cest ressuscité! Sa résur- rection est le gage de la nôtre.

La Mort, obsession humaine, n’a plus son visage d'exterminatrice.

Elle est vaincue.

Derrière son masque hideux, on

aperçoit le pays radieux de la vie éternelle.

On s'adonne à la contemplation... On se laisse bercer à la mélodie des orgues... Qu'ils sont aimés, grand Dieu, tes tabernacles!...

LS L &

La messe est finie... déjà finie.

On sort dans la rue... la rue in- consciente et banale, tout le mon- de est en fête, mais sans savoir que c'est à cause de Lui...

Les camelots y crient un tas de

choses... les bolides sillonnent les avenues... les murs rutilent d'affi- ches.

Mais cette agitation reste extérieu-

re.

La famille chrétienne a maintenant en elle cette paix profonde, indicible, que le langage des hommes ne peut et que le monde ignore.

Le ciel a visité la terre...

rimés, suintant l'ennui... veulent Pierre L’Ermite. “vivre leur vic...”—chacun sait ce|”

que cela veut dire—se maquillent tout | 66 2

de même un peu trop... et se prépa- P Le) Î 1 t esse

rent, en dansant, en flirtant, à la | : UE décevante tragédie des unions moder- | Canadienne

nes. i Le prédicateur dressa devant tout | ce petit monde “la jeune fille états nelle”... croyante, pure, rayonnan- | te... | Et beaucoup l'ont reconnue. . . E Éd Ed CO | Les dames n'ont pas été oubliées. | Quelle responsabilité est celle de !2: mère! | Bien plus que les vestales antiques, ! elles sont les gardiennes de la flam- | me. Ii ne suffit pas de donner la vie du: corps à un pauvre pelit, et à le lancer; ainsi dans la bataïlle, comme un sol- | dat sans cartouches. | La mère doit susciter l’homme, le: Français, le chrétien, endormis dans l'enfant. : Qui dira assez la belle tâche de' faire, de ses enfants, des êtres armés pour l'existence... des chevaliers aux | fleurs.... marchant à l'étoile.... à | toutes les grandes choses... faisant: face à leur secteur... Ah, si toutes les mères étaient des! Blanche de Castille. Les mères!... Elles tiennent l'ave- nir de la patrie entre leurs mains... Cette vérité... qu’elles ne l'oublient jamais!

+ + 4

Le père, lui aussi, est venu à sa retraite, sacrant bien qu'il en avait encore plus besoin que les autres.

Car, il est le chef!

Le chef!... Et à notre époque, dans le reniement des traditions, dans le désarroi des idées, tant de questions se posent...

Comment garder sa foi dans une société amorale et déchristianisée..?

Comment orienter sa vie...?

Comment gérer son avoir, petit ou grand...?

Vers quelles études... vers quelles carrières pousser ses enfants...?

Le prédicateur fut à la hauteur de! sa tâche. I1 donna les directives de la foi, laissant parler son expérience, et déborder toute la vie intérieure de

son âme. :

Chacun, en rentrant, le soir, au foyer, proclamait, la supériorité de son prédicateur, à lui.

On se sentait consolidé, meilleur, plus sûr de sa foi, aimant davantage son Dieu.

On était monté sur un plan supé- rieur.

On respirait un air plus pur.

On s’appuyait sur du “définitif. | On repartait, courageux, pour la nou- i velle, et probablement très dure, éta-! pe.

Éd %

bd | | Et, ce matin, c’est Pâques! | Toute la famille est venue, dans | son église, assister à sa messe parois-: siale, entendre la parole de son prê- tre et, surtout, recevoir son Dieu. © bonheur de croire ensemble... d'aimer ensemble... de communier ensemble! ...Seigneur, la famille que ol

m'avez permis de fonder, moi, son

par une institutrice de “Chez Nous”

Ce livre est l'un de ceux qui no peuvent jamais vicillir. On aime à les consulter fréquemment. On ne leur fait pas l'injure de les reléguer dans l'oubli: on ne saurait se le permettre d’ailleurs, car ils sont toujours d’un intérêt actuel,

La politesse de nos ancêtres est demeurée proverbiale. ïIlélas! de nos jours l'on vit sans “savoir vivre”, on oublie trop fréquemment tout ce que Ia “politesse canadien- ne” récèle de distinction et de charme. En somme, on ne connaît plus lexquise “politesse canadien- ne”.

Une institutrice franco-albertai- ne, aujourd'hui religieuse de la communauté des Soeurs du Pré- cicux Sang à Gravelbourg, à rédigé un admirable petit traité de la “politesse canadienne”. Voici ce qu'elle écrivait dans un avant- propos: “Cet humble et modeste recueil, fait de simples notes, mises à la portée de nos élèves, est offert à La génération nouvelle de notre pays!

Consciente de notre incompéten- ce à toucher un sujet, à la fois si vaste et si délicat, maintes fois traité de mains de maitres, nous vous présentons “Politesse Cana- dienne” court et fidèle résumé des coutumes et usages du Canada- Français, toujours inséparables de la plus généreuse et élégante cour- toisie. . . Sans recherche et sans apprêt, vous trouverez Îles usages pratiques de “chez nous”.

Le livre devrait se trouver dans chacune de nos familles canadien- nes-françaises. Nous en recomman- dons spécialement la lecture à nos chers petits compatriotes. C'est à eux qu’il est spécialement destiné: qu’on le leur fasse lire.

Ce livre est en vente à la librai- rie J. W. Pigeon, avenue Jasper, Edmonton, 45 sous l'unité, franco. O

Le Baptistaire

du Canada

Voici une autre brochurette qui devrait se trouver dans tous les foyers canadiens-français. C’est un “papier de famille” que doit possé- der tout vrai Canadien.

Il contient des nofes historiques et généalogiques relatives à deux soeurs de la grande famille mon- diale: “la douce France” et “la “fière Albion”, qui devinrent res- pectivement la vraie mère et la mère adoptive du Canada. On y trouvera enfin l'“acte de naissance” du Canada.

Procurez-vous immédiatement cette brochurette. Elle est en vente à la librairie J. W. Pigeon, avenue Jasper, Edmonton, au modique prix de 15 sous.

ÉORETARNET TT 7]

D ho le Pe 1N Uni nn

PAGE 4

La Surbitance

Lnprimée par

L'IMPRIMÉRTIE “LA SURVSIVANCE”

PEINTING LTD.

10010:- 108e rue, Edmonton, Alts. Téléphone 241703

ABONNEMENTE:

® Canada, UN AM. mm. 0... $2.00

Chronique de'ACFA.

Dimanche dernier avait lieu la dis-

tribution des prix du Concours de

français aux élèves des écoles de Vimy, ainsi que la journée de l'A.C. F.A. dans ce centre. À cette occasion les représentants de l'exécutif étaient les RR. PP. H. Routhier, O.MI, et J. Fortier, S.J, accompagnée du R. P. Tessier, O.M.I., et du secrétaire général. Malgré les travaux pressants qui commencent à cette saison, un granä nombre de personnes s'étaient rendues pour entendre les représen- tants expliquer l'historique et le Tonc- tionnement de l'AC.FA., ainsi que le travail à suivre. Après que les dé-

. légués eurent parlé, le R. P. Tessier,

un des fondateurs de V'AC-F.A, dit quelques mots ainsi que le curé de la paroïsse, M. l'abbé Koolen. Chaque personne présente fut très attentive aux remarques faites par les diffé- rents orateurs et tout nous porte à croire que cette journée obtiendra le même succès que dans centres.

# + &

Le 10 mai prochain aura lieu à Bonnyville le congrès régional annuel |

les cercles de la région seront repré-

sentés à ce congrès et qu'ainsi le tra-;

vail du congrès général qui aura lieu au mois de juillet prochain à Edmon- ton sera facilité. Nous publierons dans le prochain numéro le programme de ce congrès. Nous demandons au cer- cle de cette région de bien vouloir convoquer une assemblée d'urgence afin de nommer les délégués qui as- sisteront à ce congrès. Nous invitons

LES PROGRAMMES FRANCAIS À LA RADIO

(Suite de la page D

du mot “développer”. À son sens, [7 Commission a fait beaucoup pour faire connaître des jeunes talents. Le témoin cita en exemple Jack Dale de Régina, Gentleman Jim de Winnipeg, le trio lyrique de Montréal. D'autre part, on ne doit pas s'attendre à ce que la Commission fournisse à tous les aspirants-artistes l'occasion de s’entrainer. Frank Black de la Natio- nal Broadcasting avoue lui-même que sa compagnie ne donne des engage- ments qu'à un nombre très limité d’aspirants.

M. Hunter a prétendu de plus que la Commission n'avait donné que bien peu de bons programmes. Tel n’est pas l'avis cependant des grands ré- seaux américains qui demandent des programmes de la Commission de la radio, et particulièrement les pro- grammes suivants: Sous les Ponts de Paris, Une heure avec vous, les Gre- nadiers, etc. Le témoin lit trois lettres que la Commission avait reçues, dans lesquelles leurs auteurs louangeaient le travail accompli par la Commis- sion.

La question du français

M. Bushnell réfuta lui aussi les ac- cusations que l’on avait portées con- tre l'usage du français à la radio. C'est une question qui intéresse et M Dupont et M. Bushnell, à titre de directeurs des programmes.

Qu'il suffise de dire, dit ce dernier,

de Québec entendent des programmes anglais dans une proportion de 75 à 80 pour cent et ils ne s'en plaignent pas.

A une question de M. E. J. Gar- land, fermier-uni de Bow River, M. Bushnell déclare qu'en dehors des frontières de la province de Québer, il n'y a que les boniments du com- mencement et de la fin des program- mes qui sont bilingues, en plus des programmes irradiés de Montréal ou de Québec.

M. Onésime Gagnon

M. Onésime Gagnon, député de Dorchester, demanda à M. Bushnell de déposer au dossier du comité par- | lementaire de la radio une quinzaine de lettres qui approuveraient l'usage de la langue française à la radio, M. Gagnon a fait cette demande pour contrebalancer le mauvais effet créé par les quinze lettres inscrites au dos- sier par M. C. H. Buchanan, le 8 avril dernier. Les lettres lues par M. Bu- chanan étaient évidemment destinées à alimenter la campagne contre le français.

M. W. A. Beynon, député conserva- teur de Moose Jaw déclare que M. Gagnon ne pourrait pas dire que ces lettres avaient été lues dans le but de nuire à l'usage de la langue fran- çaise,

.M. Gagnon dit alors que l'on par- lait, dans ces lettres, de la langue

| française comme d'une langue étran- 1 gère. On y parlait du “tintamarre

les autres | que noë compatriotes de la province ! français”.

LE DESARMEMENT

de ce district. Nous espérons que tous | La France et lies armements llermndecles nombreux

GENEVE.—On prédit aujourd'hui dans les milieux de la Société des Na- tions une issue dramatique sur le désarmement, pour le 23 mai. C'est la date à laquelle les représentants des nations à la conférence de désar- mement mondiale se réuniront de

nouveau à Genève, en séance plénié- |

aspects du problème du contrôle des armes

la pourrait amoindrir les appréhen- sions de la France au sujet de j’Alle- magne.

On s'attend aussi à Genève à ce | que l'Allemagne insiste sur les añro- [planes de défense, comme elle le fait

dans sa note à la Grande Bretagne. Une opinion inattendue et décon-

aussi les centres il n'y a pas de Le, dans un effort pour unifier les certante, mais probablement logique,

cercle à se faire représenter et à ve- nir prendre part aux discussions qui tendront à l'amélioration de notre groupe. EG ÊS se

Depuis quelque temps, plusieurs an- nonces furent publiées dans la Sur- vivance annonçant une nouvelle com- pagnie canadienne-française de gazo- line et d'huile. Nous encourageons fortement les nôtres à faire tout en leur possible pour encourager cette compagnie, Lio Oïls Limited, dont le président est le premier vice-prési- dent général de l'association, M. le docteur Beauchemin de Calgary. Ou- tre le Dr Beauchemin, le bureau de directicn est composé exclusivement de Canadiens français de Calgary et nous félicitons ces compatriotes pour leur initiative de mettre des nôtres en: avant.

Nous comprenons fort bien que cet- te compagnie compte surtout sur le

support de nos compatriotes pour fai- |

nombreux aspects du problème qu contrôle des armes.

D'après les rumeurs non confirmées {la France insisterait sur une investi-

gation à faire dans les armements:

allemands, avant de consentir à né- gocier un traité de désarmement quelconque. Maïs les divergences en-

tre la France, l'Allemagne et la Gran- |

de-Bretagne ne constituent que l’un des aspects de la question.

Xl semble Genève tendance à faire un rappro- chement entre ce qu'un personnage

officiel appelle la situation troublée dau

ments en Extrême-Orient, ont été amenés par la déclaration de politique japonaise, savoir que les

{tenir de toute intervention en Chine

aujourd'hui y avoir à!

désarmement et les développe-| lesquels !

puissances occidentales doivent s’abs-

c'est celle qui à été exprimée par la France dans son mémoire à Londres,

que les négociations bilatéra-

les ont été rendues vaines par l'aiti- tude @e l'Allemagne sur les aïmes.

la conférence de désarmement re- prenne ses discussions elle les a laissées en octobre 1933.

La France, fait-on remarquer. re- | fuse de regarder comme légaux les armements allemands pour lesquels des appropriations budgétaires ont iété faites. Elle éprouverait aussi des l inquiétudes au sujet du mémoire pu- | blié samedi dernier par cinq puis- sances neutres: la Suède, l’'Espasne, la Suisse, le Danemark et la Norvège, | disant qu'il est préférable de réduire

| les armements et de permettre à l'Al-

* lemagne de s’armer modérément, plu- Un “livre blanc” publié à Londres,

tôt que de s'en tenir à une pure limi-

chance, 3ème, M. Eiph. Jolivette\

|

LA ‘SURVIVANCE

| M. et Mme J. H. Desnoÿers; M. et parties de “smear”. Voici la jiste des | me F. Como, Saint-Pierre (Ville- gagnants des prix: dames: ler prix, i neuve); M. et Mme E. Bellerive, Mo- Mme René Beauchamp, 2ème, one rinville, M. et Mme W. Beaupré, M. Gisèle Gouin,. 3ème, Mlle Gertrude &+ 11me R. Rouleau, Mme M. Loiseau; Fortier; messieurs: ler prix, M. N&-\|;n E. Turgeon, Edmonton; Mlle A. poléon Carrière, 2ème, M. Gérard La-| Abbé, Morinville, Mlle E. L'Abbé, Mile A. Turgeon, Mlle J. Turgeon, L'organisation de la partie de Car-|;re M. Turgeon, Mlle A. ‘Turgeon, tes était sous la direction de MM. Jos.| 14e E. L'Abbé, Mile C. L'Abbé, Mlle Dussault, Rôsaire Fortier, Elie Sa-! S. L'Abbé, Mlle £. Boissonneult, Mlle bourin et Jean-Baptiste Pelletier. Ils C. M. Loiseau, Mile J. Loiseau, Mlle ont fait honneur à leur ouvrage. A. Loiseau, Mlle C. Schafers, Mlle L. La machine à battre marchait 19 | }j,isonneuve, Mlle H. Moisonneuve, semaine ‘dernière dans les champs de Mlle E. Maisonneuve, Mile A. Letour- M. J.-Bapt. Lamarche pour battre neau, Mlle Y. Champagne, Mlle D. LOIRE qui était resté sur le champ Tellier, Mile L. Nobert, Mile M. J. l'automne passé. Hittinger, Mlle A. Hittinger, Mile E. Le premier attelage double qu'on a Brissette: M. I. Como, Villeneuve, |TÉRIBROUE cette année dans les|;}Hj} A. Como, Mile H. Como; Mlle | champs est celui d'Aurèle Belland, M. Desnoyers : Morinville Mile B. qui disquait sur la terre de son père. Ethier: Mile ‘G. Amyot, “Edonton: à Ont été engagés pour les fravaux| ;4i 1, Tellier, Morinville, Mlle R. e semence: Napoléon Carrière chez Champagne, Mile A. Houle, Mile B. M. Trefflé Lachance; Jeanne Beau-| Le Mile A. Williams, Mile J. Ver- champ chez M. Aimé Casavant; Bru-| 01 ‘Mile M. Verbeck, Mlle Y. Rou- no Carrière chez M. Alphonse Bilo- Jeau, Mile E. Nobert, Mile S. Laroc- deau; Etienne Provençal chez M. Tim.| Mile A. Boissonnault, Mlle G Sabourin; Mare Dozois chez M. Be-| Lu Mile M. Bélanger, Mile E. Bé-

noit Baert; Henri Dussault chez M. | langer; et MM. T. Maisonneuve, Mo- Jos. Dussault; Lionel Nadon chez M. | rive D. Detonnencourt, A. Gi-

Ludovic Pelletier: Léo Bernard chez; B , M. J.-B. Lamarche; Elphège Jolivette | peAUR Ru ROSE

G. Ethier,

Houle, F. Béliveau, F. Béliveau, L. chez M. Oscar Chévrier. Nous sommes | Telle, Z. Tellier, F. Nobert, A. L'Ab-

contents = Î E pa- ca M. Hittinger, M. Roscoë. H.

roisse et que ë i 5 2 x ceux-là ne soient pas Icieser, E. Beaupré, A. Houle, T. H.

en és d’aller A Un ro [Pt à spa D 1 P POUr| bonté, L. Labonté, A. Labonté, O.

fortifier et E ; Ethier, E. Me éonneuse. À. RE

ont ‘démêns Deus na su teur Ur sie Henri Verbeck, H. Gilbert, M. A. Gibbons, L. Boissonnault, C. Bois-

D An Rae A. Boissonnault Le tirage pour la rafle de l'auto de| du: RER

l’A.C.F.A. doit avoir lieu ce soir. Tous les billets. vendus dans la paroisse sont rentrés dimanche soir. Mme Elie, LAMOUREUX Sabourin, présidente des Dames de! Sainte-Anne en a vendu le plus grana |” nombre. Les travaux des champs ont com-

En visite au presbytère, M. Pilon,| mencé un peu partout, la semaine commissaire des écoles séparées d'Ed- | dernière, mais il n'y a pas encore monton. | beaucoup de grain en terre car c'est

E.

en quelques mots le rôle du prêtre | dren-eneesemec msn dans la survivance d'un peuple.

La fanfare joua “O Canada” et tous retournèrent chez ‘eux contents de leur soirée.

Va et vient. Mercredi 18 avril, M. le curé Roland Bérubé, en compagnie de M. l'abbé J. McGrane, se rendait à Saskatoon, à l’occasion de l'installa- tion de Mgr Gerald Murray, C.SSR., comme nouvel évêque de cette ville. .

Baptême. Joseph François Paul, de Georges Surete et Amanda Collet- te. Parrain et marraine, M. et Mme Fr Collette.—Corr.

Oo

Un record merveilleux

La popularité du “Shredded Wheat” va toujours en grandissant

Le mois prochain, la compagnie Ca- nadienne “Shredded Wheat” fera pa- raître son billionnième message-an- nonce. Les records conservés par la compagnie de la “Canadian Shredded Wheat” montrent que, grâce à l'usage constant de la publicité dans les jour- raux et revues, pendant une période de 36 années, ce total stupéfiant des annonces à pu être atteint. Naturel- lement, la consommation du “Shred- ded Wheat” dans les maisons. cana-

J.\ diennes a joui d'une vogue considé-

rable durant les trois dernières an- nées. Et aujourd’hui, il n'y a presque pas d’endroit au Canada l’on ne consomme pas quotidiennement le “Shredded Wheat”.

Nul montant d'annonces aurait pu donner au “Shredded Wheat” la po-

| pularité dont il jouit aujourd’hui al

près des Canadiens, si le produit lui- même n'était pas d'une qualité supé- rieure. Etant fait avec du blé cana- dien de première qualité, auquel on n’a rien ajouté ou enlevé, il répond aux prescriptions médicales qui con-

Baptême. Blanche Donalda, fille de! tôt et l'on craint les gelées tardives | sjjérent le blé entier comme une ali-

M. et Mme Louis McDonald. Parrain, let la sécheresse. M. Gabriel Michel, oncle de l'enfant,

mentation idéale, lorsqu'il est mangé

Mme Adélard Gaumont est assez | avec de la crème ou du lait. Les fruits |

De Agnès McDonald, soeur de | sérieusement malade. Aux dernières | frais de la saison ou les conserves lui

FenFant Porteuse, Mme Joseph Tur- ; nouvelles, elle devait être trarsportée geon, d’Athabasca—Corr. l'hôpital à Edmonton.

9 M. Wilfrid Lamoureux a eu la dou-

Noces d'argent de | leur de perdre un enfant âgé de vingt | jours. L’enterrement li di M. et Mme Turgeon M ete

24 avril au cimetière de Lamoureux.

Nos vives condoléances.

Deux pionniers de Morinville | M. Pierre Bélair vient de subir une sont l’objet d'une belle fête à | grosse perte sur sa ferme. Le feu qui l’occasion üäe la célébration consumait un meulon de paille a été du 25ème anniversaire de: transporté par un vent violent et s'est leur mariage.—Nombreux in-}communiqué à la porcherie. Deux vités. truies et vingt-quatre petits ont été

RESF la proie des flammes.

Jeudi 19 avril, M. et Mme Louis | Une pétition circule actuellement Turgeon célébraient le 25ème anni” | dans la paroisse et les districts nord- versaire de mariage. À cette occasion, | est, dans le but de demander au gou- de nombreux parents et amis se réu- vernement provincial que le projet du nissaient à leur demeure pour offrir | grand chemin d'Edmonton-Smoky-

à lheureux couple leurs meilleurs | Lake-St-Paul emprunte le parcours voeux de bonheur et de longue vie.l 4 Ja route Victoria. C'est en effet

Après la lecture d'une magnifique le plus court chemin reliant ces dif- adresse, les heureux jubilaires reçu- | férents points. C'est aussi le plus ra- rent une riche coutellerie en argent | {jonel, vu “ii fournira de grandes et plusieurs autres morceaux d'8r-! facilités de transport à une popula- genterie. Quoique très surpris, M. {jon nombreuse qui n'est desservie ni!

Turgeon répondit avec beaucoup de!

SE RE A EE ER EE

donnent aussi un goût délicieux. Ser- vi chaud ou froid, en été comme en hiver, le “Shredded Wheat” est éga- lement appétissant et nutritif.

Et le “Shredded Wheat” est fait au Canada, par des Canadiens, avec du blé canadien, à la magnifique ma- nufacture moderne sise à Niagara

Falls, Canada. Sans exagérer, On peut |

assurément considérer le “Shredded Wheat” comme le mets national du déjeuner des Canadiens.”—Comm.

SOUMISSIONS POUR CHARBON DES SOUMISSIONS CACHETEES,

adressées au soussigné et portant en suscription sur l'enveloppe les mots: “Soumissions pour charbon”, seront reçues jusqu'à midi (heure avancée), le mardi 22 mai 1934, pour la fourni- ture du charbon à tous les édifices,

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révèle le fait que l'Allemagne s’est | tation qui entrainerait le réarmement |montrée disposée à accepter un délai de l'Allemagne sur une haute échelle. de cinq ans dans la réduction des! La Belgique songerait à sa propre

par chemin de fer, ni par aucun autre tact à l'adresse qui précèda la présen- | | gr and chemin de en De plus Ja | Dominion dans les provinces du Ma- tation des cadeaux. p nitoba, de la Saskatchewan. de l'Al-

| route Victoria, nuira moins que toute | berta et de la Colombie Britannique. Tout le monde s’amusa ferme jus- | autre au trafic du chemin de fer C.| On peut se procurer des formules

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Madame X ... fait des pâtisseries. Julien, quatre ans, est près d'elle, à jouer; mais, depuis quelques instants, déjà, il la regarde, tout songeur.

qu'à une heure avancée de la nuit. | . “2 i & jen?” i | À RE lar ee : a _! eéonrité ses ; , N.R. Au point de vue touristique, elle | de soumission, auxquelles sont an A quoi penses-tu, Julien? dit re sa marque dans le domaine écono- | %! mements des autres puissances. Ce-i sécurité en cas d’invasion. Tous se séparèrent en exprimant le! + tien han nexées les spécifications et conditions, | done d i j GA DO SCR DC RG TE A PE A sL1 ; gene mique. Nous entendons souvent dire! a ———— Eee voeu de se retrouver au même endroit | jong parcours la rivière Saskatche- | te, s'adressant à l'acheteur du al Pas de réponse. ,: que nous n'avons pas de Canadiens! [son La Fleur d'Oranger” qu'ils Ont| 2 ans plus tard afin de célébrer les | van, En outre le 1 CUS RE dés Oo ee | dde see EDS dans les différentes industries: au- | donnée déjà avec tant de succès à| ces d'or de M. ct Le outre le long du chemin Vic- | l'architecte divisionnaire résiden Tout à coup, il se réveille: “Dis, C- jourd'hui nous avons une industrie i [Edmonton et à Legal. Déjà plusieurs ; toria, il se trouve de vastes champs | Winnipeg, Man; à l'architecte us maman, c'est ton coupe-pâte que le ä M L | geon. Avant de donner la liste des in- | Ge gravier qui sont ainsi à piec d' sionnaire résident, Régina, Sask:; bon Dieu a emprunté pour “tailler la que nous pouvons appeler une des! MORINVILLE se promettent de ne pas manquer! is © des personnes présentes à | PIS& GEU- | J'architecte divisionnaire résident. | ee à M nôtres et si nous voulons qu'elle réus- | roccasion et notre salle devrait se: | cette soirée, disons que M. Louis Tur- | vre.—Corr. Calgarÿ, Alta.i et à l'architecte divi- | lune”, hein? © sisse, notre premier devoir est de l'en- | remplir à pleine capacité. Il y à déjà} geon est le fils de M. Cléophas Tur- |sionnaire résident, nn sa sue L courager. Nous espér iassez longtemps que nous avons eu : | , NN nn tee Et et ne On ne" HENQrE CORNE QUE SES SONT Adopté au sénat : pérons que chacun : 2 geon qui demeure dans l'Ouest de- missions faites sur les formules four- dès “n0t AU | Notre député local a commencé la |Je privilège d'entendre nos amateurs |”. : . des nôtres comprendra son devoir et} ie à et : p 8 ; à puis 1882. M. L. Turgeon demeure à nies par le ministère, et conformé | OTTAWA.—Faisant contraste avec Ç 2idera cette compagnie dans la me- A PR que | d'Edmonton dont la réputation n'est | ;forinville depuis 42 ans: c'est un CHAUVIN ment aux spécifications et conditions |sa traversée orageuse à la Chambre 1 sure du possible. LIOFSQn AR ACORVERUES difrérentes | plus à faire. Ce sera donc une traite | jes pionniers de la place, bien connu: D éter + des Communes, le bill de l’aide au Lo , | paroisses. Dimanche dernier il visi-| nouvelle et ne la manquons pas Te piace, Le ministère se réserve le droit 3 LU. # Éd # : : : é et fort estimé. Aussi, nombreuses d'exiger des adjudicataires un dépôt chômage en 1934-35 a trouvé une voie . tait la population de Villeneuve quil Nous sommes heureux d'annoncer et ; ; | . de garantie ne dépassant pas 10 P. SR À | d' Les résultats de la campagne des! lui fit bon accueil. Saint-Albert vien- |} nos amis de langue anglaise que le étaient les personnes qui sont venues! Dimanche soir, les paroïssiens ve- | 160 du montant de chaque soumission, aisée au Sénat. Il à reçu sa troisième n membres-amis seront annoncés dans| dra dimanche prochain et ainsi de| premier dimanche de mai, nos acteurs lui RENE leurs souhaits de bonne fête | naient en foule fêter le premier an-|pour assurer la bonne exécution du lecture et il a été sanctionné par le ti: le prochain numéro. [sut 11 semblerait qu’il y à de la | 4'Alcomdale viendront leur répéter 1a ainsi qu'à sa dévouée épouse. | | iversaire de prétrise de M. le curé.| contrat. représentant de Sa Majesté vendredi. À LEO BELHUMEUR, | poudre dans l'air et chacun parle d'é-| pièce qu’ils ont donnée chez eux, tout | FLACnL PESEA ee Has er A re AR ai FN DESJARDINS ee . pe 2 Secrétaire général. | Hedtions plus ou moins prochaines. | Gernièrement. I1 nous tarde de les en- Turgeon, Morinville; M. Cléophas| Daniel Collette, mergulllier, dans une D

BEAUMONT

Dimanche, le 15, eurent lieu les

élections des Enfants de Marie. Mlle

Vaugeois de Legal.

On nous annonce pour dimanche une soirée donnée par l'A.C.-F.A. au profit de l'église.

Mme Joseph Auger de Clyde est en

{visite chez sa soeur, Mme Wilfrid Ma-

gnan. Elle est accompagnée de sa fille, Mlle Palmina Auger.

M. Wilfrid Magnan & un nouveau camion Chevrolet et M. Ernest L’Heu- reux un Ford.—Corr.

La paroisse de Morinville avait la Le de perdre l'un de ses mem- bres lundi dernier dans la personne de Mme Adrien Sabourin. Depuis as- sez longtemps le coeur ne fonction- nait pas bien et amenait parfois des crises aigues. Finalement elle a ren- du le dernier soupir entourée des siens et munie des sacrements de no-

soirée alors que les vieux comptaient toutes les unions sacrées qui s’annon- cent pour un avenir assez rapproché. Somme toute la soirée a été char- mante, les peines du passé ont été oubliées et nos chantres et nos ac- teurs se sont laissés avec la résolution de se remettre à la tâche avec plus d'énergie que jamais.

L'on nous annonce pour dimanche prochain la visite des Anciens Elèves des Jésuites. Is viendront nous inter-

tendre et nous sommes assurés d'a- vance que notre population qui est plutôt familière avec l'anglais leur fera bon accueil.

Les deux religieuses de notre cou- vent qui suivaient des cours à luni- versité d'Edmonton, sont revenues, Elles ont terminé les cours de la pre-

|

les du village, l’école Boudreau et l’é- cole Elk Park. Une bonne assistance était présente, on remarquait parmi l'assistance, Miles Roy, Landry, Ver- rette et Fortier avec beaucoup d'en- fants de leurs écoles, M. Joseph Dus- sault, président du cercle ‘local, pré- sida l'assemblée et introduisit les -orateurs. La distribution des prix fnie, on a eu une ‘partie de cartes organisée par l'exécutif du cercie lo- cal de l'ACF.A. On a joué quatre

Turgeon, Turgeon, Turgeon, Turgeon, Turgeon, geon, M. Turgeon,

Edmonton, M. et Mme A.|adresse présenta au héros de la fête Edmonton, M. et Mme N.|Jes meilleurs souhaits de long et fruc- Edmonton, M. et Mme C.]jtueux ministère. Ensuite les élèves de Edmonton; M. Armand l'école séparée sous la direction des Morinville, M. Georges Tur-| Soeurs Sainte-Croix exécutèrent une Lucien Turgeon, M. Paul] saynète tout à fait symbolique. Des

ù M. et Mme H. Boisson-| chants appropriés et des morceaux de nault, M. et Mme L. H. Boissonnault, | piano vinrent tour

M. et Mme E. A. Boissonnault, M. et l'assistance.

à tour charmer

R. Votre journal anglais vous donne les nouvelles générales du jour. Il y a une foule de nouvelles et de questions qui vous intéressent comme Franco-Albertain et dont il ne souffle jamais mot; vous les trouvez dans la Survivance. Le journal: ‘anglais juge les idées et les événe- ments du point de. vue anglo-protestant; la Survivance se place au point de vue des intérêts catholiques et canadiens-français.

20000000000000000000000000E0060000000E0E0EDEEE"

secrétaire. Ministère des Travaux publics, Ottawa, ce 19 avril 1934.

sis pour secours aux chômeurs

accumulés depuis le 31 mars dernier.

e L] à É 9 e Thérèse Villeneuve a été élue pré-|tre sainte religion. Sa fille religieuse | D a Ro Mme C. Lajoie, M. ét Mme R. Deton-| Ensuite Mlle Yvonne Paré, au nom C est maman sidente, Mie Gertrude Bernard, ie | était venue passer quelques jours au| sons à admirer les sacrifices que font nancourt, M. et Mme J. Schafers, M.| des élèves, souhaita les meilleurs = L': vice-présidente, Mlle Rose-Alma Mo-| foyer durant la dernière étape de jai les Filles-dé Téêue Ar de se Drocurer et Mme E. Labbé, M. et Mme E. No- voeux de bonheur et Mille Thérèse , _. rin, secrétaire, et Mille Emélie Dan- | maladie. delete: ds Diemnie quanté Con. bert; M. et Mme D. Casklin, Saint-: Collette présenta au nom de la pa- Ul arle ;} sereau, trésorière, Nos félicitations à| Les funérailles ont eu lieu le 25 au . ‘| Charles; M. et Mme E. Bélanger, roisse un magnifique sac pour la vi- q P \ : : toutes ces demoiselles. eu dun dérand chere de pa Moxinville, M. et Mme A. Brissette, | site des malades. ji Les semailles sont cormencéeé | nie ét dans" Qui 8e SONT #<| M. et Mme B. Croisetière, M. et Mme Mile M. Dolan déclama “Little Jim” * : presque partout. Nous espérons que dévoit, d'accomhseoet ‘le dépouiné VIMY R. Robert, M. et Mme E. Meunier, et M. Raymond Wiart se fit applaudir Quand les enfants sont absents de la maison, . le beau temps continuera afin de fa- ortelle jusau sa dernière demetée. É et Mme F. Houle, M. et Mme V. dans une déclamation et une chanson qu’ils soient en promenade chez des parents ou 4 voriser ces travaux. nt tle probe ou pe pu . M. et Mme Jos. Houle, M. et comique. des amis, à la ville ou aïlleurs, la maman peut n Ne ep Fer CRee AMENER LÉArd, Lce sympathies les plus vives. | Dimanche, au prône, on a recom- DA AREA NRT Re do ne. aûressa ee D OR EN DER D Le ei p: He pr ee son neveu. M. Albert Trottier avait charge des! mandé aux prières M. F.-X. Lamberf, Nobert, M. et Mme P. Champagne, de remerciements à tous et démontra un téléphone dans la maison. Ils seront heureux 1h ussi chez M. Georges | funérailles. frère de Mile Joséphine Lambert, de AAA AAA ALALAAAAAAAAAAA AAA AA AD AA AAA AAA AAA AAA AAA AA AA d'entenére sa voix chaque jour et elle peut se rE ne M. Raoul Blanchard et Sa] Dimanche dernier, nos chantres et | notre paroisse, mort à Onoway, à l'à- REPONSE AUX OBJECTIONS FASAIÈREE RRMENREMENE TE SE NÉENANR 0e ‘+: Ans en route pour Montréal. © |nos acteurs se réunissaient dans la|ge de 69ans.RIF. ù ÉARpArE ; | LE PA a salle paroissiale pour passer la veil-| Dimanche soir, la paroisse a eu 1a RIEN DE NOUVE À À L Pour de nombreuses raisons le téléphone est os ner ne Re 0- | Jée avec nos syndics d'église et Mer le | visite des RR. PP. Routhier, supérieur ( RE ‘un placement avantageux et si— LU | An on Une à = Se curé. L'on était venu nombreux pour | du Juniorat Saint-Jean, et Fortier, | - Se . sont revenus de Eine es ms SE Se de _ ee Sd di a à Q. J ii 1 1 1 tdi 1] 0 : ee À 1 n'avaient pas oublié d'amener avec! professeur au Juniorat, et M. Léo _—_ Je lis le journal anglais quotidien: 1 . ; > . A de M. François elles celui qui assurait pour elles 1 SSnuRIeUr secrétaire général de l'A. n y a rien de ae à journal ang po moi dans. Facile de PAPE mensuellemènt S . : ns Fes succès de la soirée, aussi nos jeunes| CFA, pour la distribution des prix la Survivance. | : ï ee de de D oo se sont amusés ferme durant toute la | du Concours de français pour les éco-

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25 AVRIL 1934

CALGARY

Bulletin parcissial. Lundi, grand'- messe pour le repos de feue Rév. Sr Ste-Julia, recommandée par Mme Côté et Mme Savary en témoignage de sympathie à la famille Miquelon.

Mercredi, 25 avril, la Saint-Marc, jour de prière solennelle instituée par l'Eglise pour demander à Dieu sa bé- nédiction sur les biens de la terre. C'est de Dieu, nous dit S. Paul, qu’il faut attendre la bénédiction sur nos travaux et nos entreprises comme aussi l'accroissement des grains se- més dans nos champs. C'est Lui en- core qui peut préserver les récoltes de tous les accidents auxquels elles sont exposées: la sécheresse, la grêle, les sauterelles, la rouille et même le prix trop mince de vente. La Saint- Mare, avec les Rogations un peu plus tard, est donc l’occasion toute natu- relle d’implorer avec foi et confiance cette bénédiction et cette protection.

Dimanche le 29 avril, le quatrième après Pâques, messe “Cantate Domi- no” page 369, avec Gloria et Credo, 2ème oraison de S. Pierre, préface du temps pascal et'Ite Missa est.

Lundi 30 avril, à 8 h. du soir, dans la salle de l’église, aura lieu la séan- ce du cercle d'étude paroissial Se trouvera-t-il assez de paroissiens ‘qui auront je bon coeur d'encourager cette louable initiative? Nous le sou- haïitons, nous faisons appel aux bon- nes volontés, et nous répétons que le cercle invite tout le monde sans dis- tinction de sexe ni d'âge. |

Les séances ordinaires du cercle] l

allègrement les sacrifices, s’il s'en pré- sente, pour ne pas manquer au ral- liement du 24 juin, dont le succès et l'influence salutaire comptent sur la présence de tous nos compatriotes. —Corr.

DONNELLY

Dimanche 15 avril, le cercle de l'A.| joueurs MM. Willie Belley, Luc Trem-

CF.A. de Donnelly tenait sa réunion mensuelle.

Comme c'est la première à laquelle préside M. Edouard Cimon, puisqu'il n'est de retour que depuis quelque temps, il remercie les membres de la marque de confiance qu'ils lui ont montrée en le nommant président encore cette année et les assure de son entier dévouement à la cause commune; il exprime aussi le désir que, pomme car le passé, le cercle de Donnelly demeure un cercle modèle de l'ACF.A. -

On procède ensuite à l'horaire du jour. Le numéro des propositions ter- minëé, M. le curé donne un extrait tiré de “La semaine sociale de Rimouski”. intitulé “L'agriculture familiale et

ylagriculture spéculative”. Notre au-

mônier nous avertit d'avance que le sujet est plutôt sec, mais grâce au

d'étude pardissial se tiennent le der-! commentaire qu'il veut bien faire,

nier lundi de chaque moïs. Celle du 30 prochain sera donc la séance ré-

avec sa clarté de vue et sa netteté

i d'expression habituelles, nous avons |

gulère d'avril, il y aura deux sujets|;ntôt raison de penser et de dire!

PACInANR A FELRUE: l que les énoncés de cette conférence

La dernière partie de cartes parois- | sont très justes et créent un intérêt siale a eu lieu dimanche dernier sous | Gans l'auditoire: aussi est-ce avec la les auspices de la Saint-Jean-Bap-| plus grande attention que nous écou- tiste. Mmes Choinière et Bilteryst|tons cette lecture et l'explication que étaient en charge du réveillon. Lés | nous en donne notre bon M. le curé. prix furent gagnés par Mme Elmore| Nous lui savons gré de s'intéresser si et Mme Simonin. Le “pot de fortune" | vivement aux problèmes qui sont de a été adjugé à Mme Côté, qui remit| nature à nous aider à nous relever, sur le champ, par pure gentillesse à} même matériellement. dans ces temps l'égard de l'organisation de nos veil- | de crise. lées et pour prouver son encourage-| Comme il est déjà tard, on propose ment à tous ceux qui süivent ces veil- l'ajournement, et l'assemblée se ter- lées, qui remit la moitié du montant mine par la prière et l'hymne natio- que le sort venait de iui décrocher. nal “O Canada”.

C'est donc déjà une mise de fond très Mariage: Mercredi dernier, M intéressante pour la prochaine fois. Dee re fils de M. et M ne PHi_

L'on a déjà annoncé les fêtes du 24 lippe Tussiee conduisait à l'autel juin. C’est le jour solennel de la race française en Amérique. “La preuve est faïte Gésormais de l’honorabilité de nos origines, et il ne sera plus donné à personne de l’entamer. Tous ces vieux fondateurs de notre race, tous ces hommes aux poignets de

santé et de bonheur époux.

Dimanche dernier les membres de la Ligue du Sacré-Coeur causaient

aux nouveaux

ral, car la chose ne se présente pas! souvent. Etaient présents à la station, ; le président de notre cercle local, le secrétaire et hon nombre d'autres. Mais nous n'avons pu adresser la pa- | role à M. le juge Dubuc, car la plu- part ne voyait Son Honneur que pour | la première fois.

Dimanche dernier, il y eut rendez- vous chez M. Edgar Girard. On y joua une partie de bridge chaudement dis- putée. On remarquait parmi les

blay, Jos. Thibault, Samuel Bou- dreault, ainsi que quelques membres de 1a famille de M. Edgar Girard.

Va et vient. Mle Renée Socquet, ainsi que sa soeur, Mme C. Knutson, sont en promenade ici depuis quelque temps.

M. Johnny Bouchard, qui travaille à Spirit River depuis quelque temps, était de passage ici ces jours derniers.

MM. Luc Tremblay, Elie Belley étaient en voyage d'affaire à Wan- ham, au cours de la semaine dernière.

M. Thomas Louis Thivierge passait une journée à Belloy, dernièrement.

MM. Paul Girard, Jos. Prime Gi- rard, Jos. Thibault sont partis pour aller travailler à Spirit River.

Mme A. Bouchard, ainsi que Mile Rose Alta Girard, étaient en visite chez Mme Eddy Emard, de Wanham.

MM. Samuel Baudreault, Edgar Gi- rard étaient en voyage à Wanham, il y a quelque temps.

M. Albert Néron était en visite chez M. Provost, à Wanham, au commen- cement de la semaine dernière.

Notre inspecteur d'école visitait no- ltre école semaine précédante. Jl l'avait l'air enchanté de son voyage.

M. Louis Joseph Bergeron réside maintenant sur son homestead à un mille du village dans un “shack’” nou- vellement construit. Tous nos sou- haïts de succès à notre nouveau co- lon.—Corr.

Î ) |

GIROUXVILLE

‘Températare. Bienvenue à la vague ‘de chaleur qui nous est arrivée depuis

Mlle Rose Boulet, fille de M. et Mme quelques jours. On compte déjà les ! quons à fermer toutes les issues, afin André Boulet. Nos meilleurs voeux de [jours les travaux des champs com- | que la langue, chez nous, au Canada

enceront pour de bon.

La refrancisation. ‘On vient de fon- der à Québec la Commission Perma- nente de la refrancisation, commen- cée l'année derniére par la Société

le j

LA SURVIVANCE

La vie en Alberta

mandeau étai teertainement apte à compléter ce que le regard observa- teur de l'écrivain français n'avait pas su percevoir dans une visite forcé- ment rapide.

L'auteur a écrit avec toute sa sin- cérité et tout son coeur, mettant au service de “cette rédaction imprimée, au lieu d’une lettre, trop étroite pour contenir la gratitude du bon accueil” sa science de sociologue ect son talens d'écrivain conférencier.

Quiconque connaît l'Ouest ne pour- ra s'empêcher d'admirer la précision des détails que contient le volume, le sens de l'observation avivé de l'au- teur. Mais les européens possèdent en général, ce don de l'observation qui manque malheureusement à tant des uôtres.

Le sociologue s'est appliqué à saisir “l'esprit de l'optimisme des gens de l'Ouest, de cete activité particulière, il n'a peut-être pas pu suivre l’âme canadienne-française dans tous ses méandres.

I1 aborde pertinemment le problème de peuplement de l'Ouest et il pré- sente à tous la grande thèse: les Ca- nadiens devraient-ils se condamner à la réserve québécoise et abandonner un sol ils ont été les premiers oc- cupants et ainsi, confirmer, par leur absterition, la thèse des britanniques qui disent que le français a des droits dans le Québec, mais point hors de 1à?

M. Wilbois touche aussi au problè- me du clergé indigène, avec un doig-

mm

way le 19 avril, à l'âge de 68 ans.

Frank Lambert était un pionnier de l'Alberta, bien connu et estimé; aussi une foule nombreuse se pressait au- tour de sa bière, rendant ainsi ses derniers hommages au disparu.

François-Xavier Lambert était à Plessisville, P.Q. le 28 mai 1865: en 1881, il s'en allait à Lewiston, Maine, avec ses enfants. Il se maria le 13 avril 1885 avec Marie Beauregard. De cette union naquirent 15 enfants. En 1911, il venait en Alberta voir le pays. Un an après, il faisait venir sa fa- mille à Rivière-qui-Barre. De là, 1 alla s'établir à Stettin sur un home- stead il a toujours demeuré de- puis 20 ans.

Il laisse dans l'épreuve une épouse désolée Marie Beauregard: cinq gar- çons: Cyrille, Joseph, Léo, François et Henri Lambert; trois filles: Mme André Poirier (Alvina), Mme Lucien Mercier (Ida) de Hines Creek, Alta. et Mme Arthur Martin (Yvonne) de Glenford, Alta. Il laisse aussi trois frères et quatre soeurs, M. Joseph Lambert, de Lewiston, Maine, EU. M. Jérôme Lambert, de Picardville, M. Louis Lambert, Auburn, Maine, E.U.. Mme J. Demers, de Legal, Mme Joachim Couture, de St-Nicolas. P.Q. Mlle Joséphine Lambert de Vimy, Mme Gédéon Cloutier, Lewiston, Maine, EU. ainsi que 16 petits-en- fants. Assistaient aux funérailles, beaucoup d'amis entr'autres les fa- milles Dozois, de Vimy, et des mem- bres des familles Bérubé, de Beau-

mo mm mm ep mm mt

a —— ——————————

mont. | Aux familles si cruellement éprou- !

vées par ce deuil nous offrons nos

plus sincères condoléances.—Corr.

exquis.

Aux pages 244 et 245, il tranche peut-être un peu vite la question de la langue, en affirmant que le pro- blème de la survivance cthnique soit abandonné aux associations de dé-, fense ?

Concluons par des reproches L’au- teur possède bien sa langue et l'écrit avec élégante. Pourquoi faut-il que ces 250 pages ne nous parlent que de | “fair play”, de “farmers”, ‘‘self-con- trol”, Peace River, etc. etc. En voilà assez! Je l'avoue, un tel vocabulaire scandalise un modeste Canadien com-: jme moï. Vétille, dira-t-on, à la lectu- ire de ces lignes si jamais elles par- viennent en France! Peut-être! Mais il y à 73 ans que nous nous appli-

TROCHU

En l'honneur des noces d'argent de M. et Mme Ernest Frère-Lourdel, tous leurs nombreux amis se sont trouvés réunis en une joyeuse partie, le di- manche 22 avril,

Üne quarantaine de personnes se soint jointes à leurs neuf enfants et

à M. Lourdel pour leur offrir des sou-

| Les voici, M. l'abbé Burke, curé de la | paroisse, M. P. de Bcaudrap, M. et | Mme Gélinas, M. et Mme Mathieu, Mme Figaro, Mme Eckenfelder, M. et Mme Opitz et leurs enfants, M et Mme R. Randon et leurs enfants, M.

| se conserve pure de tout alliage.

Ce volume, malgré la blessure pro- Fonde qu'il inflige à notre langue. ap- posant en sorte un sceau d'officralité

l'haits de bonheur et des félicitations. |

frêne et au coeur d'argent qui ont tant büché, tant läbouré, tant peiné:. toutes ‘ces vieilles aïeules au coeur

une heureuse surprise en chantant |

des cantiques ‘au cours de leur messe | de communion :mensuclle. A €ux “nos |

des Arts, Sciences ‘et Lettres. En France, on ‘souffre du même

à des vocables que nous n'employons nous, Canadiens ‘français, que Icrsque nous parlons la langue de nos con-

et Mme Henri Durieux, M et Mme Ambroise Lemay, M. et Mme Léo Gé-

d'or et à coiffe blanche qui ont fait aller tant de berceaux, ont tant filé, tant tissé, tant pleuré, tant prié pour que notre jeune pays existât, ah! nous

tinucront désormais. À été baptisée dimanche dernier,

meilleures félicitations pour te geste | spontané. Nous espérons qu'ils le con- |

mal, semble-t-il, d'après Jes journaux! quérants, vaut :d'être diffuse ‘parce et les rapports des visiteurs. À pro- |‘qu'il constitue une des études les plus pos, M. Larguier, dans une chronique | techniques en même temps que l'une des plus spirituelles, endosse l'idée | des plus précises publiées bn languc d'une taxe supplémentaire, spéciale

linas, Mles Marie Randon, Eliana | Mathieu, Geneviève de Beaudrap, | Bernadette Maethieu, Bertha Jubinvil- le. Jacqueline Brissette, Anne-Marie Gendre, MM. D. Gélinas, Elphège et

pouvons les saluer, sans craïnte, avec la fierté orgueilleuse de fils de bonne race, là-haut, sur le piedestal d'amour et d'honneur nos coeurs les ont élevées. Le temps vient ceux-là qui rougissent des ancêtres et de leur pauvreté cet qui s'en vont, les mains tendues, vers les idoles l’or ruis- selle, ne pourront plus commettre cette infamie, je ne dis pas seule- ment, sans manquer de coeur, mais aussi, sans manquer d'esprit.”

La Société Saint-Jean-Baptiste de Calgary veut ‘faire de la fête natio- nale, un jour de filiali souvenir et de reconnaissance envers nos chers aïeux, elle veut en faire un jour du plus loyal patriotisme qui puisse as- surer l'avenir catholique et national de notre peuple.

C’est pourquoi elle invite tous nos compatriotes à s'y préparer dès main- tenant, et demande à tous ceux de la ville et ceux des campagnes, de se réunir à Sainte-Famille le 24 juin prochain, pour la messe solennelle de la Saint-Jean-Baptiste, et pour le pi-

Judith Aïsuma Marie Estelle, fille üe W. Lacoursière et de Estelle Poulin. Parrain et marraine, M. et Mme Ed- mond Colim.—Corr.

RAHAB

El Nous avons eu la visite de ‘S. FI. lc juge Lucien Dubuc qui nous a don- une courageuse leçon de patr1o- | tisme. En effet, alors que notre ins- | titutrice qui est supposée étre bilin- gue, lui parlait en anglais, M. le juge lui répondait er français pendant les quelques minutes mises à sa disposi- tion. Puisque le mot d'ordre de notre Association canadienne-française est que si nous voulons du français c'est à nous d'en mettre, je crois qu'il -esë de mon devoir de ‘signaler le fait. Plusieurs de nos Canadiens fran- -<aïis étaient à 1a station et avaient été enchantés de souhaiter bon voyage à Son Honneur, notre président géné-

pour les commerçants, etc. dont les enseignes sont rédigées en des lan- ques étrangéres.

“Le perruquier, dit-il, qui se troit infiniment distingué. parce qu'il a fait écrire sur le plat à barbe de sa ! boutique: “Hair Dresser”, le tailleur,

Tailor, Dancing, Lavatory, Grill

Room, Five o’Clock Tea, etc. etc.

Si la taxe proposée est mise tn vi- \ guEUT, VOUS verrez bientôt disparaitre les Lavatory, Afternoon Tea, Ritz ['ÉSHEON et à la place seront remis les anciens noms comme Le Cheval Blanc. L'Ecu d'Argent, L'Epi Vermeil, Le Lion d'Or, etc.

Des mots! des mots! dirait Hamlet. Oui! mais que serait votre excellence sans eux?

On soufïre donc du même ma En France qu'au Canada et on poursuit la même campagne.

Caricature par Albert Bourgeois. La caricature loge à l'enseigne des peuples heureux qui n'ont pas d'his- toire. Certaines gens a considèrent comme un passe-temps frivole, mais

l

|

: . . Roméo Gélinus, Henri Gendre, Remerciozs, cependant. un ami.nô-|

L jet Bernnrd &e Beaudrap, Duminique tre de sa banne volonté. Cette recon-; É naissance æst plus qu'un remercie-

jet Bernard Mathieu, Henri Beaudet, ment de circonstance; la fraicheur de

{Léo Caiïllandier, F. Roberts. Sen RE AR Le mardi 24, date de leur mariage, notre race, son idéal altier, son héroï- que fierté l'ont ému et 5 l'a dit.

C'est peut-être mal marquer à un ami l'appréciation pour le bien qu'il pense et qu'il‘écrit de nous. Mais, que voulez-vous? les Canadiens français | commencent à être fatigués de se faire “redécouvrir” sans qu’on l'ait fait. une bonne fois, aver le discer- | | nement qu'il convient, eu égard a | Dimanche dernier, la paroisse te- leurs sacrifices passés, présents et fu-| nait une suirée familiale. En dépit À turs._Corr. des chemins dévastés par le coup d'eau du printemps qui a, contre Icur gré, retenu chez eux de nos amis @cs paroisses vosiines qui se faisaient fête | de venir nous visiter, tout a été bien ‘dans cette soirée rares furent les

; -baroissiens manquants. Il y eut jeu de cartes dirigé par “Lundi 16 avril une belle cérémonie | MM. Gédéon ‘Turcotte et Jos. La- réligieuse se déroulait à l’occasion du gacé: ce dernier un expert dans la mariage de Albert Cyr, maître d'é-| partie. Les jeunes gens nous donnè- cüle, fils de feu Achille Cyr, de Ri-| rent, avec une matrise dont nous ne

j française Ci ‘sur l'Ouest canaïlien.

à leurs inteitions.-—Corr.

GUY

PICARDVILLE

André i

une messe anniversaire sera célébrée ;

-que-nique qui aura lieu dans l'après-

c’est que sa portée philosophique et] vière-qui-Barre, à Alice Nadeau, fille

midi. Qu'on s'écrive les invitations nécessaires, qu’on se promette le ren- “ez-vous fraternel et que l’on fasse

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morale les dépasse.

La caricature ignore les règles ñé- finies. On naît caricaturiste. L’obser- vation, c'est tout. Une charge, cela £e fait au passage, mais la carrière de caricaturiste demande que lon soit humoriste. C’est un tempérament, non une profession. Le vrai métier d'humoriste est le moins encombré, après celui de bourreau. Etre forcé de faire de l'esprit sur commande équi- vaut à une condamnation aux tra- vaux forcés. Les flèches lancées reviennent pas: l'humoriste doit ma- nier prudemment son armc.—Corr.

Etude ct critique. Rod. Laplante. Revue Trimestrielle Canadienne. “Un pays neuf, l'Ouest canadien, par M. J. Wilbois. . .” Est-il trop tard pour parler d'un volume publié en 1931,

par, un Français sympathique sur l'Ouest canadien? Le sociologue-conférencier, bien

conseillé, décida de pousser une poin- te vers le grand. Ouest canadien, qui séduit tant ceux qui ne l'ont jamias abordé, en particulier les européens. Rendu dans l'Ouest, .il trouva l'abbé J. A. Normandeau, curé de Giroux- ville, autrement dit: curé de “Par- toutville”, autrement dit encore: le “Père Chassaing”, personnage typique du roman “Comme jadis”, oeuvre de Magali Michelet, une Française de France qui vécut plusieurs années dans la plaine, plus précisément, fut la paroissienne du “Père Chassaing” susnommé. M. Wilbois ne pouvait mieux; homme renseigné, au fait de tout ce qui s'écrit dans l'Est comme dans l'Ouest, en France comme en Amérique, etc. etc. M. l'abbé Nor-

de Frédéric Nadeau de cette paroisse.

M. Léonard Comeau servait de té- moin à son frère et M. Frédérie Na- deau à sa fille. .

M. Gédéon Nadeau et Mlle Dorilla Cyr étaient garçon ct fille d'honneur.

M. et Mme Albert Cyr habiteront Rivière-qui-Barre. Nos meilleurs voeux à cet heureux couple.

Samedi 21 avril avaient lieu dans l'église paroissiale les imposantes fu- nérailles de Frank Lambert, époux de i Marie Beauregard. Les porteurs

étaient quatre fils du défunt: Cyrille, Léo, François et Henri.

La levée du corps fut faite par M. l'abbé Koolen, curé de Vimy. La mes- se de requiem fut chantée par M. l'abbé B. Marchand. curé de la pa- roisse. MM. Jérôme Lambert et Gé- i déon Demers firent la collecte.

M. Jos. Lebel dirigeait les funérail- les.

La chorale sous la direction de M. Adonias Cloutier exécuta une belle messe et de très beaux cantiques.

La maladie qui vient de ravir Frank Lambert aux siens à été longue et pénible. Il supporta avec courage et une foi toute chrétienne les dernières ._ douleurs. Muni des derniers sacre- ments il mourrait à l'hôpital d'Ono-

les pensions pas capables, la désopi- lante comédie de Blain des Cor- miers, “Le homard et les plaideurs”.

Ayant suivi avec intérêt le mouve- ment qui se fait à Edmonton par une élite intelligente en faveur du Théä- tre Français nous nous demandions si quelque chose dans le genre pourrait se faire dans nos paroiïsses rurales. Un premier essai fait en fin de février nous autorisa à le croire. La séance de dimanche dernier nous confirme qu'il y a, en ce sens, quelque chose à faire même dans nos campagnes les plus reculées et qu'en définitive c'est en- core une manière “d'y mettre du français”. À nous donc d'en mettre. | Gracicusement nos dames ect demoi- selles servirent, entre la partie de cartes et la partie théâtrale, un suc- culent réveillon. M. Willy Brulotte tenait le contrôle des entrées et hien que le prix fut modique, en raison de la dépression actuelle, le résultat fut appréciable.

L'élément polonais de notre parois- se qui compte huit familles a eu l'a- vantage d'avoir la visite du R. PF. Shalla, des Rédemptoristes de Gran- de Prairie. I1 fut l'hôte de notre curé faisant un séjour pour faciliter aux compatriotes de Jean Sobieski l’ac- complissement du devoir pascal.

L'élément ruthène (ukrainiens) qui

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Le sujet qui fait l’objet le plus or- dinaire des conversations actuelle- ment est cet exode des gens que le gouvernement a décidé de faire venir

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de la “dry belt” du sud de la provin- ee. te .

ce pour les établir de l'autre côté de No 2 Nord ass

Ja Petite Rivière Boucane. Il est ru-| 227 9 0 eee ‘2

meur que cet exode aurait lieu dans : Aie TE ETES 335%

le cours de mai. ' ie è . RE . Le dernier baptême à date est celui a re Un 56 a

de Joseph Charles Henri, enfant de mue ni

M. Donat Lacourse et de Anita Cor-| "9" ee ee 1

mier. Parrain et marraine: Eudore :

Lacourse et Cécile Syrelle, son épouse, Avoine—

oncle et tante du bébé. NO.2:C Wuhan 1954 Antérieurement, baptémes non si- NO -3.:C Wiener 18%

gnalés dans La Survivance. Celui de FOUFFARE: huis Ati mpiatietisee 16%

Anita Hélène, fille de Raymond Lus-

sier et de Eva Régnier. Parrain et Orge—

marraine: M. Omer Lussier et Rose NO SO CON in ir meitimeness 19

Boulet. NO: 4 GW rmnsiinnennnnes 17% Baptême de Marie Jeanine, fille de| 5 C- QU DE Ad dd ae 164

M. Jules Bourgeois et de Liliane | Seigle——

Boisvert;: parrain et marraine, le No: 2: Cu rare ren se 22

grand'père et la grand'mère paternels de l'enfant.

Baptême de Cécile Laurence, en- fant de M. Herménégilde Brulotte et de Mary Turner; parrain et marrai- | Blé— ne, M. Aurèle Lambert et Elmire Bru-

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Thérien. M. X. Durocher, M. J. Du- HoUrons un A on : so |rocher. M. P. Mahé et M. H. P. Sue} HOROTS CU AM ne rette. Tous les officiers et membres: RARE RE EE RS nee | au cercle se proposent de travailler FONG S BAROR Een. 725 à un

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les instructions. Le salut du Saint-| Crème

| Sacrement suivit le sermon. Tout de| SPÉCIAIG. ramener 22 LUF so Late nec” é0 eau à NO: Lee PU dant Art 20 l'btié parolsiale pour assister à net NO 2 ne 17

représentation donnée par les artistes | Oeufs— (Variations quotidiennes) de Saint-Vincent et de Mallaig. Il] Aux producteurs Lge. Med. Poul't faut avoir vu cete pièce pour se ren-

dre compte du succès obtenu. À tous| PT8d€ À 10 08 06 lies acteurs et en particulier au R. P. . 08

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|

No 2 NO:S nur maNns Volailles v'vantes—

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Poulets, NOL ist" 06 les prix de consolation. Le tout ter- Poulets, No 2 64 miné, le P. Dion remercia d’abord les| Poules, No 1 06 acteurs et visiteurs et toutes les per- Poules, No 2 04 sonnes présentes de s'être rendues en ; L : , aussi grand nombre à cette soirée fa- Volailles préparées— miliale—Corr. À À & DE er Pr Poulets 10 08 06 Poules 10 08 26

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C'est durant la leçon d'histoire sainte. On demande à Louis: —Quels furent les premiers maux que Dieu créa? —Je sais! ..,. C'étaient. . . C'étaient Adam et Eve nos premiers parents!

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Apiculture rationnelle

IV DE LA RUCHE

On offre actuellement, sur le mar- ché, différents modèles de ruches qui

LA SURVIVANCE

Page | Agricole

à @

; |

Employez du bon blé de semence |

|

La première chose à faire pour étre sûr d’obtenir une | récolte de blé raisonnablement saine est de bien.choisir sa semence. La semence de blé devrait germer dans la proportion : . Le porc à bacon est le résultat des d'au moins quatre-vingt-dix pour cent. La faculté de germina- Jeu que les éleveurs se sont impo- tion de la semence, la vigueur des plantules qui en proviennent, 1SéS pour produire un animal dont la

Le bacon maigre

la sécheresse et la rouille. La semence qui est exposée à ces agents se racornit et perd ainsi sa vitalité. I1 y a des semences

tous ont leur raison d’être; toutefois, chaque pays à adopté après une étu- de approfondie des moeurs des in-

sont souvent affectées par des agents naturels, comme la sue

viande soit du goût du public con- :Sommateur. Les ménagères anglaises, bientôt suivies en cela par les ména-

donnant une inclinaison de l'arrière

sectes, du climat aux différentes lati- tudes, un modèle uniforme qui ré- pond aux exigences requises pour conduire à bonne fin l'élevage inten- sif des abeilles.

Dans la plus grande partie de l'A- mérique du nord, on a admis le mo- dèle à cadres interchangeables du Dr L. L. Langsroth, père de l'apicul- ture en Amérique.

Inventée en 1854, elle jouit des praticiens de ce continent et est en beaucoup de points similaire à la Da-

dant-Blatt modifiée et à la merveille !

de l'Abbé Voirnot toutes deux très] répandues en Europe centrale.

Cette ruche se décompose en trois principales parties:

Le corps de la ruche ou

qui sont fendues en passant dans la batteuse et les organismes 'gères canadiennes, demandaient du de la terre s’introduisent par ces fentes et causent le mildiou {bacon plus maigre; tout le monde au- des plantules. Nous avons cultivé dans notre serre et dans les | jourd'hui demande du bacon maigre champs, à côté de semence saine et non endommagée, de la let de bonne qualité. Le bacon gras, semence de blé qui avait été abîimée par ces agents naturels et lourd ou grossier est mal vu. Les sa- mécaniques. Les deux espèces de semences avaient été artifi- leurs et tous ceux qui sont dans lin- ciellement infectées avec un champignon qui produisait la dustrie ‘du bacon n'ont pas tardé à

: découvrir que le meilleur pore pour pourriture. Ces semences endommagées ont donné naissance à

beaucoup moins de plantules que les semences saines, non in- fectées, et le rendement de la récolte a été plus faible. La semence endommagée a toujours moins produit que l’autre du reste, même lorsqu'elle n’était pas infectée.

Les maladies sont souvent introduites dans un champ par l'emploi de semence qui porte des champignons parasites. Les essais effectués à ce laboratoire ont fait voir que la semence

icela, celui qui répond le mieux aux exigences de la ménagère, est celui qui à des épaules légères, des flancs longs, un dos bien garni de chair, les reins et la croupe bombés, les jam- bons bien développés, et qui porte un fini moyen et uniforme. Les éleveurs écläirés se sont naturellement efforcés d'élever des porcs qui remplissent ces

un #4 ALEEEEEEE CECE CLOSE TELE CELE LEE CE ET TEEO

Notes Agricoles

a

3 eo = = _ 1 = =. =

E MEITTELTE D UIILLLILIS Les lois provinciales sur les chiens

dans l'Est du Canada ont facilité l'élevage des moutons en en dimi- nuant les risques,

Québec fait venir une grande quan- tité de sa viande de boeuf de l'Onta- rio et des provinces de l'Ouest. La production de boeufs de boucherie est en diminution dans cette province.

Après le 10 mai tous les produits canadiens exportés aux Etats-Unis doivent porter Ile mot “Canada” quand bien même ils porteraient déjà le nom d’une ville ou d’une province.

Le Canada a envoyé 295 tonnes de miel en Hollande l'année dernière. Les autres exportateurs étaient les suivants: la Russie, 227 tonnes; la France, 360 tonnes; l'Allemagne, 331 tonnes; les Etats-Unis, 471 et Cuba, 2,453 tonnes, |

Les bas prix de Ia viande de boeuf,

técolorée et anormale porte plus de champignons ou de crypto- conditions et ils ont réussi au delà de | les mauvaises récoltes et 14 mévente

cadres” le dispositif spécial dont elle! Champignons sont portés sur la surface ou dans l'enveloppe de

est munie à la partie supérieure per- met simultanément de suspendre les cadres et les équidistancer d'une fa- çon convenable.

Le plateau qui se trouve à la partie inférieure de la base des cadres est confruit de façons différentes, néan- moins, il est indispensable qu’il puis-! ‘se se séparer du corps pour permet- | tre, au printemps, le raclage des dé-| tritus de l’hivernage et des animaux| morts pendant cette période.

La couverture en forme de télescos| pe ou seulement plate ÉÉPÉre ARE }

recouverte d'une feuille de zinc—cel- le-ci n'est pas à recommander atten- du que le métal a le défaut d’absor- ber les rayons du soleil pendant les grandes chaleurs, créant par le a une atmosphère surchauffée à l'inté- rieur d'où résulte la fièvre d'essaima- ge.

Le cadre usité uniformément me- sure 91 pouces hauteur sur une lon- gueur de 17%; ceux-ci sont disposés parallèlement avec un espacement de 15 pouce de centre à centre, la dis- tance entre la partie extérieure du cadre et le corps de la ruche étant | de % de pouce, sauf en ce qui cr ne la base: un pouce étant autorisé | entre la partie inférieure des fonda- |! tions et le plateau pour faciliter le libre passage des abeilles. |

Ces mesures sont non seulement conventionnelles, mais d’absolue ri- gueur, quoique d’aucuns pourraient s’en étonner? Elles ont été établies en égard aux observations : minutieuses faites des moeurs des insectes vi- vant à l'état naturel, si l’homme pour certaines raisons pouvait y dé- roger, il aura à supporter les consé- quences de cadres soudés solidement entre eux qui enlève tout l'attrait des méthodes modernes.

On place à l'intérieur de la ruche 8, 10 12 cadres; #e nombre varie suivant le climat et le genre d'éleva- ge, toutefois l'usage général admet l'emploi de 10 qui donnent suffisam- ment l'espace libre pour l'élevage du couvain pendant la période de plus grande activité.

Par mesure d’économie, il est re- commandable de peindre les ruches, toutefois, il est préférable d'user la couleur blanche qui à la grande pro- priété de ne pas absorber les rayons du soleil. Quant à la planche de vol, il est d'usage de donner à chacune une couleur différente, laquelle est un point de repaire pour les ouvrières rentrant au bercaïl.

En plus de cela il est à souhaiter .d’aligner les ruches et leur donner entre elles un intervalle d'au moins 4 à 6 pieds ce qui facilite grandement les manipulations.

Ne perdons pas de vue qu’elles doi- vent être élevées à au moins 10 pou- ces du niveau du sol, tout en leur

ro

à l'avant suffisante pour l'évacuation de la condensation de l'humidité de l'intérieur.

Albert Bernard.

la semence et cette semence germe mal à cause de leur présence. Is peuvent aussi attaquer les plantules, les faisant pourrir; ils se propagent de à d’autres plantes, et de grosses plaques dénudées apparaissent dans la récolte. | Il y a plusieurs précautions à prendre pour avoir de la bonne semence: on veut la soumettre à un essai de germination qui indique la vitalité et la vigueur de l'échantillon de semence. Si l’on craint qu’elle ne porte les germes de la maladie on peut en envoyer un échantillon au laboratoire fédéral de pathologie végétale le plus proche pour le faire examiner. Il y a des labo- ratoires de ce genre à Winnipeg, Saskatoon et Edmonton. H. W. Meak, Laboratoire fédéral de pathologie et végétale, Saskatoon, Sask.

Pourquoi les pommes de terre de semence doivent être choisies avec soin

Les progrès enregistrés dans les industries de l'élevage du bétail et de la production des récoltes sont dus en grande partie au-soin que les éleveurs et les producteurs ont apporté à choisir les meilleurs sujets de souche. Nous trouvons un superbe exemple de ce fait dans la récolte de pommes de terre, et nous pourrions en citer beaucoup d’autres pour montrer que le producteur qui choisit avec soin les meilleurs tubercules pour la production de la semence, c’est-à-dire les plus sains et les plus productifs, est toujours largement dédommagés de ses peines.

Les maladies à virus, qui causent tant de pertes, ont été longuement étudiées en ces dernières années, et on a trouvé que le meilleur moyen d’en débarrasser la plantation est de choisir, dans la récolte sur pied, pendant la saison de végétation, des pieds sains pour la production de la semence. On est arrivé par ce moyen à augmenter le rendement par acre et à améliorer le type et la qualité des pommes de terre. Il y a plusieurs années, le Service de la botanique, du Ministère fédéral de l'Agriculture, a organisé un système de certification des pommes de terre de semence, qui est maintenant suivi dans toutes les provinces canadiennes. Les récoltes présentées pour la certification sont soumises à une inspection minutieuse, aussi bien des plantes que des tubercules. La plus importante de ces inspections est celle qui se fait sur la récolte sur pied, pendant la saison de végétation. On n’accorde un certificat pour la production de la semence qu'aux récoltes qui remplissent des conditions très rigoureuses en ce qui concerne l’absence de la maladie et la pureté de la variété. C’est de cette facon que l’on met à la disposition des producteurs de pommes de terre des tubercules de semence d’une qualité exceptionnelle.

Pour maintenir cette haute qualité de la semence, les bons producteurs choisissent avec soin tous les ans les pieds sains, d'un bon type, pour le stock de souche ou de plantation. Avant d’arracher la récolte principale, ils. récoltent soigneusement les tubercules produits par ces pieds sélectionnés. S'il y en a parmi ces pieds qui ne remplissent pas toutes les conditions exigées quant au rendement, au type, etc, on les met de côté. Les tubercules sélectionnés sont conservés avec tous les soins possi- bles, et tous les plantons dans lesquels un tubercule est découpé sont groupés ensemble dans la parcelle de semence. C'est ce’ que l'on applle le système de “tubercule groupé” ou “d'unité de tubercule”. Ce système permet de faire un nettoyage beaucoup plus complet ainsi qu'une meilleure sélections des pieds sains. Si le pied provenant d’un des plantons d’un tubercule ne remplit pas toutes les conditions posées relativement à l'absence de 1a maladie, au type, etc. on arrache, pour les rejeter, tous les

boite a|82mMeS que la semence de couleur claire et bien nourrie. Ces |leur attente. Le porc à bacon du type “boîte

approuvé aujourd'hui ne laisse pas {&rand'chose à désirer au point de vue des exigences du marché, et c'est aus- si une excellente machine pour la production du lard.

Le type est la chose essentielle: pour que les produits de l'industrie porcine puissent tenir tête à la con- currence sur les marchés du monde,

il faut, de toute nécessité, que les

porcs sojient du type voulu, nous dit

le livret sur “Le porc à bacon et le | classement du porc”, publié par le

Ministère fédéral de lAgricuiture. = ce type donne un pro-

| |

duit idéal pour le commerce du détail. Les flèches Wiüiltshire provenant des pores à bacon se vendent à l'étranger aux plus hauts prix, et c’est grâce à la qualité de ces produits que la de- mande se maintient et qu’il existe un bon débouché pour les porcs sur tous les points du Canada.

La graine de semence de qualité intérieure La graine de semence de qualité

inférieure constitue un grand danger pour la réputation du Canada sur les

marchés d'exportation. Depuis trois |

ou quatre ans le commerce des se- mences est dans le marasme: la se- mence se vend mal et ne rapporte que

des prix relativement bas, mais cette | S Canards à légèrement augmenté; | À

mévente à eu au moins un avantage: c'est qu’elle nous a appris la valeur d’un produit de qualité supérieure.

La graine No 1 s’est presque toujours !

vendue à un prix avantageux, tandis que la graine de qualité inférieure était invendable ou ne laissait qu’un déficit au producteur. Que chaque producteur, dit le bulletin sur “La Si- tuation Agricole”, fasse donc en sorte de ne garder que de la graine prove- nant de champs propres pour qu'il puisse, après le criblage, la faire clas-

L'industrie des volailles

. L'industrie avicole, autrefois à peu près insignifiante dans les opérations de la ferme, est devenue aujourd’hui une industrie de haute importance,

du blé ont porté les cultivateurs de l'Ouest qui pouvaient Ie faire à pro- duire plus de lait que par le passé.

L'origine du greffage des pommiers est inconnue mais Théophraste, un Grec du troisième siècle AC, con- naissait très bien cette pratique.

La production du beurre de beur- rerie au Canada en 1933 s’est chiffrée par 215,917,334 livres, soit une aug- -mentation d’environ deux millions de livres, ou de 0.89 pour cent sur le chiffre de 1932.

Les troupeaux de moutons que l'on établit d'année en année dans l'Ouest du Canada sont d’une qualité supé- rieure à ceux que l’on y élevait il ya quelques années.

Le nombre de génisses laitières au Canada n'a cessé d'augmenter depuis un ou deux ans. Les chiffres pour l'année 1933 accusent une augmenta- tion de 5.8 pour cent sur ceux de 1932. Les provinces &e l'Ouest accusent une

nouvelle augmentation de 128 pour |!

cent, les Provinces Maritimes de 62 pour cent et l'Ontario de 3 pour cent,

tandis qu'il y à eu une diminution de À

112 pour cent dans le Québec.

Le nombre de poules et de poulets sur les fermes canadiennes €n juin | dernier était de 8.2 pour cent infé- rieur à celui de l’année précédente, mais celui des dindons, des oïes et

tion est venue des provinces des prai-

je plus grande partie de l'augmenta- | ries.

On fait actuellement tous les cf:

forts possibles pour améliorer la qua-

lité et l'emballage du bacon canadien | Ë

|afin d'attirer le consommateur an- tlais. Il à été expédié environ ‘73,- 000,000 de livres de bacon sur le ? Royaume-Uni en 1933; ce chiffre re-

| présente une forte augmentation sur | À iles exportations de la’pnée précé- |

dente. 00 6 ——

Le système d'entretien du verger en |}

gazon est maintenant à pen près aüopté universellement, depuis qu’il

a été démontré que l'on peut obtenir :

une pousse satisfaisante dans les épreuves qui ont été faites aux fer-

mes et stations expérimentales fédé- rales. |

a tomate avait autrefois une fôr-

me inégale et verrüiqueuse. Cette

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et c’est en ces trente dernières an-| Plante, qui vient de PAmérique du nées «que ce changement s’est accom- | Sud, fut introduite en Europe au sei- ziéme siècle, mais pendant longtemps

pli. Avant 1900 on ne donnait que peu | RAR nie Gone qu’en Espagne,

d'attention au nombre d'oeufs qu’une

poule produisait et l'industrie était à | en Portugal et en Provence. Même ||

peu près dirigée par les “fanciers” ou | 1870 Ia fomate se voyait rarement éleveurs de volailles d'exposition. | # Paris. L’année derniére le Canda C’est de 1910 à 1919 que le développe- | €xPorté 1,359,725 caisses de toma- ment des volailles de reproduction | ts €t de produits de tomates; c’est sur une base commerciale a commen- la plus grosse exportation des conser- cé. Les ministères fédéral et provin- | Yeries canadiennes.

cial d'agriculture, les fermes expéri- D nn O0 mentales, les collèges d'agriculture et| Une nouvelle espèce de blé que l'on

ser dans la catégorie No 1.

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Il à fallu 500 ans pour répanäre f’emploïi de la pomme de terre en

Les insectes nuisibles, et notam-

LE la pyrale du maïs, influencent Europe, et ce n’est que Ia nécessité : :

| 2 quantité de maïs sucré qui est mise

absolue qui 2 obligé le campagnard à! à 12 disposition des conserveries c2-

la mettre au nombre de ses légumes,

- ficle sur l'apiculture rationnelle.

0 0 ————

*

C’est de cette façon que le Service fédéral de la certification des pommes de terre de semence, dans la Colombie britannique, fait la sélection des pieds et des tubercules. Les résultats que l’on a obtenus avec plusiéurs variétés démontrent que l’on peut beaucoup augmenter le rendement en faisant une bonne sélec- tion des pieds et des tubercules pour la production de la semence.

Une sélection de pieds et de tubercules, poursuivie pendant trois ans et portant sur trente échantillons qui avaient été fournis par ces producteurs pour être mis à l'essai dans la parcelle expérimentale, a permis d'obtenir une augmentation de rendement de une tonne et demie à l’aûre. ï .:

Le producteur qui veut faire une sélection doit apprendre à connaître le meilleur type de pieds, ainsi que de tubercules de la variété qu’il cultive. En choisissant toujours ce type le plus désirable, il arrivera un jour à développer une espèce uni- forme. C’est là,,sans aucun doute, le meilleur moyen de main- tenir un type élevé de pommes de terre de semence. :

| H. S. MacLeod, : Laboratoire fédéral de pathologie végétale, re. _. Saanichton, C.B.

KRuche Langstroth

plantons de ce tubercule. |

Modèle à cadres, interchangeables dont parle M. Bernard dans son ar-|.

un grand nombre d’éleveurs privés se sont attachés à développer l'aptitude à la ponte, et ils ont obtenu des résul- tats remarquables, Pendant la troisiè- me décade, de 1920 à 1929, l'industrie avicole à pris des proportions consi- dérables, Non seulement :les établis. sements avicoles commerciaux se sont multipliés dans les différentes pro- vinces du Dominion, mais ce qui est encore plus significatif, c’est que les cultivateurs canadiens ont appris à apprécier . les ressources des basses- Cours et les revenus que l’on peut en tirer. Pendant cette période le gou- vernement fédéral du Canada s’est

Pecupé activement de l'amélioration |.

des -volailles, et c'est grâce à cette activité que nous avons aujourd'hui les divers régimes ou initiatives du Ministère de l'Agriculture qui ont beaucoup aidé à maintenir la haute qualité des basses-cours canadiennes et à faire connaître les volailles cana- diennes dans le monde entier.

2

dit être résista > aux grands froids a été créée en Suède, mais on a trou- que ce blé est sujet à une maladie à laguelle les types de blé plus an- ciens sont résistants,

Ce n'est qu'après la guerre civile aux Etats-Unis que 12 tomate, déjà bien connue dans le sud, est arrivée dans les états du nord.

Le chou, dans la Grèce et la Rome d'autrefois, était considéré comme ‘ne ‘panacée; l'une de ses vertus, et non la moindre, était de dissiper les fumées du vin. :

Le haricot ou la fève de France est originaire de l'Amérique du Sud et a été vu par Colomb dans le Cuba...

- L’épinard est un légume importé de Perse: et qui ‘est arrivé en Europe assez tard, avec l'invasion des Maures en-Espagne, .

4

A en juger par les prix du sucre brut, il est probable que les produc-

teurs de betteraves à sucre au Cana- |

da recevront en 1934 un rapport par tonne au moins égal à Œœlui de lau- tomne dernier, : - °

ms

Les plus grosses augmentations en pourcentage dans les conserves de fruits et de légumes Pannée dernière portaient sur Ies Produits que voici: cerises, 802; spaghetti, 6$1; pommes évaporées, 587; asperges, 2184; pê- ches; 165; marinades, 37; poires, 35.6; tomates et produits de tomates, 30: et

-| maïs (blé d'Inde), 28.9 pour cent.

L'objet pratique des recherches sur les pommicrs, que font actüellement les fermes expérimentales fédérales, est de découvrir les moyëns de’ con: trôler - les : procédés ‘de la végétation qui déterminent la° quantité ‘et la

qualité du fruit produit,

D Ù

|

|

nadiennes, mais chaque fois que ces insectes réduisent la production dans une ïégion, es plantations augmen- tent ailleurs.

Les recherches qui ont été faites à la sation expérimentale fédérale de Fredericton ont démontre très clai- rent que l’ipparence extérieure de Ïiz pumme n’est pas une bonne indi- cation de maturité, ct qu’il est néces- Site de trouver une épreuve simple et sûre pour maturité,

. On estime que le nombre dérables en production sur les fermes de l'Est dépasse 70,000,000 dont 24,000,000 ont été probablement entailléé, |

La fabrication de sucre tiré du bois & été entreprise sur une grande échelle dans une fabrique, qui a été Construite cette année à Mannheim, Allemagne, Ce -sucre- n’a encore été utilisé que ‘pour l'alimentation des

béstiaux,

Rage uar er 2

25 AVRIL 1934

SAINT-VINCENT

La soirée du 8 avril au profit de l'église a été un vrai succès. Salle comble, programme varié, tout a con- tribué à nous faire trouver trop cour- tes les heures que nous avons passées là.

Partie vocale: un choeur de jeunes filles rendit avec âme “Vent d'ouest”, puis un choeur mixte composé de Mme J. B. Dargis, Milles Irène Meu- nier et Germaine Boucher ainsi que MM. Henri Hébert et Albert St-Ar- neault nous firent entendre: ‘La voix des chênes”, de Goublier, avec un en- semble parfait. Un charmant tableau “Une épluchette” mettait en scène la joyeuse jeunesse de notre paroisse à la recherche de l’épi rouge.

Un choeur de ‘jeunes noirs et Ja “Messe en mer” de Botrel terminaient la partie vocale du programme.

Partie dramatique. “La pipe de plâtre” ïfut interprétée avec grand naturel par MM. Arthur Laberge et A. Girard, et Mile Hélène Langevin et Mme François Therrien.

Puis vint le clou de la soirée: “Les chandeliers de l'évêque” tiré des “Misérables” de Victor Hugo. C'est un morceau très difficile à rendre mais disons tout de suite que les in- terprètes surent étre à la hauteur de leur tâche. Gaston Duteau rendit le rôle du bagnard avec un naturel par- fait nous faisant passer de la peur à l'émotion la plus intense. Mme Hen- ri Majeau fut une soeur d’évêque toute dévouée et le rôle très délicat de l’évêque ne pouvait être rempli et rendu d'une manière plus vraie et plus digne.

Après un succulent goûter, le R. P. curé remercia tous ceux qui ont con- tribué au succès de cette soirée et le tout se termina par l'hymn: aa- tional, © Canada.—Corr.

= EÉRER

GIBBONS

ER

La partie de cartes, organisée par Mmes E. Morin et A. Michaud, au profit de notre église, et qui s'est tenue dimanche soir 15 avril, dans une maison appartenant à M. Malo et à laquelle une nombreuse assistance a pris part, a été un magnifique suc- cès. La somme de $50.20 ayant été réalisée dans cette soirée. N'est-ce pas une preuve qui montre com- bien notre paroisse, née d'hier, comp- tant à peine trois ans d'existence, possède bien cette étincelle de vie et de foi, qui lui donne une place au milieu des autres paroisses ses Soeurs.

Aujourd'hui elle est un des épis qui forment cette admirable gerbe de pa- roisses canadiennes-françaises répan- dues dans cette immense pays Ge l'Ouest et comme elles aussi, elle croîtra, se fortifiera en perpétuant la foi traditionnelle de nos chers ancé- tres et conservant cette admirable langue française qui est un joyau d’un prix inestimable. Qui de nous n'a pas été témoin du regret indéfinissable de ceux qui n’ont pas, COMME nous, Je bonheur de la connaitre. Soyons donc fiers d'être les fdèles gardiens dc la foi et de la langue de nos pères.

Liste des dames et messieurs ayant gagné des prix. Dames: 1er prix, Mme H. Bibaud; 2ème prix, Mme Eva La- jeunesse; consolation, Mme Léo Ga- gnon. Messieurs: ler prix, M. Ovide Boisjoli; 2ème prix, M. Paul E. Do- ray: consolation, M. Albert Boisjoli.

Prix de la porte, gagné par M. Bomaseaut. Le gagnant de l'oie a été M. Alf. Tercier—en donnant le poids exact, a remporté ce prix.

En terminant ce rapport, je veux adresser mes plus sincères remercie- ments ’à Mme E. Morin et à Mme A. Michaud pour les soins qu’elles ont pris à organiser cette partie de car- tes. Leurs eflorts ont été couronnés d'un beau succès.—Corr. ;

ER ER CR PE ROSES

BEAUMONT

ES RC

Lundi, le 16 avril, Mme P. J. De- mers, née Almina Dubord, est décé- dée à l'âge de 47 ans et 5 mois. Elle était malade depuis près de deux ans. Jusqu'à ces derniers temps elle avait toujours conservé l'espoir de revenir à la santé mais la divine Providence

‘en avait décidé autrement. Après une

longue maladie soufferte avec rési- gnation, elle est morte au milieu de grandes -souffrances. Elle laisse pour pleurer sa perte son époux, M. P. J. Demers, de Falher, Miles Blanche, Alice et Eveline ainsi qu’un fils Ro- bert, sa mère, Mme Charies Dubord, sa grand'mère, Mme Jumeaux, un frère, M. Emile Dubord, à Vancou- ver, et quatre beaux-frères, MM. Eric, Oneil, Killiam et Willie Demers, tous de Beaumont. Les funérailles auront lieu jeudi le 19, ici.

M. Emile Clément qui a fait des dé- marches auprès de notre député afin d'avoir une route en gravier jusqu'à Edmonton a obtenu que le chemin qui passe de Camrose à Bretona et qui tombe sur la grande route de Cooking Lake passe par ici et aile jusqu'à la. grande route de Calgary ce qui nous donnera un bon chemin tout l'hiver. MM. Pierre Bérubé et Emile Clément firent circuler une pétition à cet effffet et presque tout le monde signa. M. Déchêne viendra parler sous peu sur Ce sujet.

M. Joseph Maisonneuve qui avait été ‘appelé auprès de son père ma- léde dans l'Est est revenu dimanche dernier.

#

a

La soirée des Enfants de Marie de dimanche dernier, organisée par Mlle Diana Hinse a été un véritable suc- cès. Les jeunes filles étaient nom- breuses et avaient de belles chansons et pièces. Le programme était com- me suit: une chanson: L’adieu du Martyre, chanté en choeur; une dé- clamation par Mlle Rhéa Charbon- neau; musique; drame en deux ac- tes intitulé: Bianca; les actrices étaient Mlle Simone St-Louis, Fleu- rette Vaugeois, Adrienne Roy, An- nette Vaugeoïis, Rhéa Charbonneau, Aline Gobeil: distribution des prix d'entrée; musique par M. Wilfrid Bé- rubé et René Lavigne; drill, chant par Miles Fleutette et Annette Vau- geois, elles chantèrent la chanson d'Evangéline de Grand Pré; petite pièce: se marier, c’est drôle et c’est triste, par Laurette Leblanc et Ma- rie-Ange Bérubé; pantomine, par Miles Rhéa Charbonneau et Annette Vaugeois: Le moulin, chant par quel- ques jeunes filles, soliste Mile Ger- trude Bernard qui a aussi accompa- gné toutes les chansons; la rafie du $2.50 en or fut gagné par Mme Geor- ges Rilodeau; O Canada.

M. le curé remercia Mile Hinse et tous ceux qui ont pris part à cette belle soirée. Le prix donné par Mile Alma Bérubé, fut gagné par la mé- me pérsonne. Pour les hommes, ie prix donné par Mlle Emélie Danse- reau fut gagné par Gérard Maltais. Deux autres prix furent tirés à la roue de fortune: un beau plat en argent, don de Mlle Rose Alma Mo- rin et gagné par M. Arthur St-Pierre et une belle paire de serviettes don- nées par Mlle Marcelle Maltais et ga- gnés par M. Michel Tremblay. Le prix des acteurs fut donné par Mlle Rhéa Charbonneau et fut gagné par Mile Marie-Ange Bérubé.

Mie Diana Hinse remercie bien sincèrement tous ceux et celles qui ont bien voulu aider au succès de cette belle soirée ainsi que tous ceux qui l'ont si bien encouragée dans la vente des billets qu’elle a vendus avec Mle Rose Alma Morin pour la lote- rie du $2.50 en or qui a rapporté la jolie somme de 536.10. La soirée à rapporté en tout $92.55. C’est un beau succès. Nous félicitons Mlle Hinse ainsi que tous les acteurs et actri- ces et nous espérons les revoir en- core.

En visite chez M. Charbonneau ain- si que chez M. Juneau, M. Donat Baril et sa mère, Mme Théodule Ba- ril, d'Edmonton.

M. Donat Baril était ici aussi di- manche accompagné des demoiselles Deschêne et Rose Juneau, d'Edmon- | ton.

À la soirée, nous remarquions aussi M. Jean Henry d'Edmonton-sud, en! visite chez M. Ernest Dagenais. —Corr.

©

SAINT-JOSEPH

FORT KENT

Dimanche dernier se clôturait notre; retraite paroissiale prêchée par le R. P. A. Pratte, du Cap de la Madeleine.

Malgré le mauvais état des che- mins et la température, les exercices furent suivis avec une régularité de; religieuses cloîtrées. Ce fut une se-| maine de prières et de bonnes ocu-

stimulée par le zèle du Père prédica- teur.

le Père missionnaire, puis portée en! procession au cimetière, Désormais ee sera à l'ombre de ses grands bras miséricordieux que nos chers dispa- rus dormiront leur dernier sommeil. Cette croix marquée restera le sou- venir fidèle de notre mission du jukilé 1934.

La semaine dernière, le feu détrui- sit la maison de M. E. Roux C'est à| peine si l'on pût sauver quelques ob-| jets comme il n’y avait pas d’assu- rances c’est une perte complète. el sieurs hommes se sont organisés en corvée pour lui donner un coup de main et lui aider à se rebâtir.

Mme Ls Leduc est à l’hôpital sous les soins du Dr Sabourin. Elle à subi: une opération pour lappendicite.

M. D. Neveu est à charger un wa- gon de foin. |

La prospérité semble revenir, plu- sieurs ce printemps ont fait la chasse aux rats d'eau, comme leur peau a de la valeur, ils ont été traqués un peu partout, Pauvres bêtes, elles sont bien exposées à une fin prochaine.

Baptême. A M. et Mme O. Guertin, une fille baptisée avec les noms de Mary Sherly—Corr.

———_——0 00 ————

Ecole consolidée de Donnelly

|

Concours du mois de mars 1934

Fran- Caté- Grade XI çais chisme Charlotte Maisonneuve 91 Grade X: Marguerite Forcier 94

Bertha Dandurand g4 “| Grade IX: Henri Johnson 97 .)

"1

OR EE PR RER SEE SE RER

Lettres de

Nous publions sous d'intérêt général que

responsabilité de ce qui

Déchéance

L'époque présente nous offre maints sujets de méditation.

Nous vivons dans un siècle l’in- dividualisme étroit semble avoir fait loi.

En effet, qui fait que des fortunes |

colossales se sont accumulées dans les mains de quelques-uns seulement si ce n’est l’amnbition effrénée des in- dividus qui ne désirent que pour eux- mêmes.

Peu importe la morale. La justice, pour beaucoup, n'existe que dans la recherche des moyens à prendre pour contrarier la loi.

Peu importe le reste de l'humanité si l'individu peut acquérir des mil- lions: c'est le désir de presque tous et pratiquement de chacun.

Sondons les consciences et les ex- ceptions sont si rares qu’elles ne font que confirmer la règle.

La charité, premier principe issu du christianisme est aujourd’hui à peu près méconnue.

Le veinard qui possède tout se ren- ferme dans son avoir et ne cherche que les moyens de le conserver dans son intégrité et de l’'augmenter si fai- re se peut.

Celui qui possède une honnête ai- sance devient grippe-sous, et la pers- pective de plus mauvais jours lui fait oublier les autres.

Ceux qui gagnent encore suffisam-

ment pour ne pas être à la charge de |

l'état exercent leurs talents et leurs énergies pour se satisfaire persuadés qu'ils ont assez d'eux-mêmes à sou- tenir, sans se soucrier des autres.

Le pauvre, l'indigent se voit formé à l'idée que c’est le gouvernement ou la municipalité qui doit lui gagner sa vie.

Souvent même, il se replie sur sa propre misère, pour refuser du tra- vail sous prétexte qu’il perdrait son secours.

allons-nous?

La moralité baisse à un degré jus- au'ici inconnu.

Tout cela semble s'accentuer d’une façon alarmante, en raison directe des circonstances.

Chez nos gens, les fermiers en gé- néral, l'on chante l'union, la coopé- ration.

L'on semble cependant oublier le principe premier qui veut l'union dans la famille d’abord et ensuite les secours mutuels qui doivent être échangés entre bons voisins.

En effet, est donc le bon vieux temps l'on faisait un “bis” pour construire grange ou maison?

est donc le bon vieux temps les vieilles en tricotant au coin du feu s'inquiétaient des misères des voisins et trouvaient moyen d'y apporter cer-

De nos jours l'on obtient rien sans argent. La monnaie semble avoir pris la place du coeur. L'on semble être convaincu que le dollar est le seul et unique moyen de coopération.

Loin de nous la pensée qu'il n'y ait |

rien autre chose à corriger.

Nous savons qu'un remaniement des lois économiques est nécessaire. Mais si la charité pratique, qui veut le bien des autres, faisait place à cette bribe de charité bienveillante qui dans bien des consciences se ré- sume à ne pas souhaiter de mal à nos voisins,

Ne croyez-vous pas qu'on aurait fait un pas pour au moins améliorer le sort de quelques-uns?

Quelque petit, ou quelque grand que soit notre village, chaque foyer qui s'embellit concourt à sa meilleure apparence.

Faber.

000 0———

Un problème complexe

———

M. le rédacteur,

Comment se fait-il qu'on ne re- marque pas dans l’ensemble des ca- tholiques, surtout chez ceux que Dieu a favorisés de la fortune, l'esprit apostolique, le prosélytisme que l'on trouve chez les protestants?

La réponse est toute trouvée par

.|Mgr de Guébriant, supérieur général

de la société des Missions étrangères de Paris. L’éminent et docte prélat à étudié à fond cette attristante ques- tion et il en donne deux raisons prin-

Grade VIT: Louis Collin. 866 9g|cipales. La première, dit-il, c'est que

Grade VI: Clet Gauthier. 92

Victoria Gagné 92 Grade V: Thérèse Dandurand 88

85 RTE 85

Germaine Maïlhot Clet Gauthier Grade IV: Gilberte Fillion ‘: Thérèse Brule …. ; Grade III: Rita Boulet 90 # Germaine Collin ............ 89 Grade IL Thérèse Cormier, Corine Fournier, Grade I: Tanguay.

86

Henri Ieblanc, Maris

.|le protestant regarde comme .un de- .[voir personnel le commandement de

lEvangile qui ordonne de propager

[le christianisme chez les peuples in-

fidèles. Le catholique, au contraire, quand il fait quelque chose pour les mis-

sions, croit faire acte de charité pure

et simple, il compte accomplir une

l'oeuvre de luxe, aucunement par la

religion ou la conscience.

Le protestant, toujours à l'affût pour trouver des preuves apologéti- ques en faveur de la secte à laquelle

il adhère, est tout heureux de trouver

communication doit être accompagnée du nom et de l'adresse de l’envoyenr. Nous ne prenons pas la

nos lecteurs

cette rubrique les lettres l’on nous adresse. Toute

paraît sous cette rubrique.

ETC TENUE EEE TEE EUOTOOOENTE TELLE EEE EEE ETUI LL

une preuve de la valeur de son église dans la multiplication et la prospé- rité des missions protestantes, il y voit une marque des bénédictions du Saint-Esprit et c'est pour lui le sujet d’une légitime et surnaturelle fierté.

Le catholique, en possession tran- quille d'une foi qu'il ne comprend pas qu'on puisse mettre en doute, ne voit aucun intérêt au développement de l'Eglise catholique à travers le monde, borne bien souvent Ses préoccupa- tions à sa ville, à son propre clocher,

Qui ne comprend que ce soit une mentalité étroite, fausse, renversante,

5 mentalité à réformer? Dans un problème si complexe,

nous serions reconnaissants à qui-

conque nous enseignerait ou trouve-

rait la formule de solution. Mercil à J. A. N.

N

[e]

C’est le temps de commencer

Edmonton, Alta. M. le rédacteur,

Le printemps est arrivé. Depuis presque deux ans “Castor” a fait le mort. Mais cette année le beau soleil est trop engageant; aussi il se risque hors de sa butte, et me voici.

Le dernier numéro de la Survivance “le journal des gens sérieux”, poussé | par le vent, vient de me tomber sous | la patte.

Les fêtes du P. Desmarais font voir que les pionniers de l’évangélisation et de la civilisation dans l'Ouest fu- rent des nôtres. Plus loin Y'apércots: de Legal un communiqué qui est très | à point.

Il y a déjà quelque temps que cette

affaire de comité permanent a été mise en évidence devant l'exécutif | l'A.C.F.A.

On en a peut-être parlé vaguement | devant les cercles maïs de façon R4 vouloir éliminer la question.

ï1 me semble que c’est une question | um pour l'association, car = sommes à un tournant de l'his- |

toire de notre groupe.

payent leur dollar. Mais a-t-on sondé

Yintérêt de ces membres vis-à-vis de! | l'A.C.F.A. Examinons la chose et vous 1f

verrez”que les convictions sont pas ment. Les gens de Legal semblent le constater pour eux-mêmes. Tant mieux. Qu'ils continuent à propager

|ment, ils veulent de l’amélioration.

| En autant que je sache ils ont été| ; |les premiers à parler de charte et de | À

| comité permanent. Félicitations.

te re RE Maintenant il s’agit de mener cette | vres. La fidélité des paroissiens était | tai in {| ; o p tains soulagements? Qui n’a pas Oui! Question devant le congrès.

dire des jours “Pierre” pouvait |

Dimanche dans l'après-midi : de : : |

une belle grande croix fut bénie pas | AA ee ne es ce Su es) ce nouveau projet qui mettra notre jou un bon “rôti. de la mére Marié. | Sscociation sur le même pied que tou-

Que tous les cercles s'informent de

jte compagnie et surtout sur une base ‘semblable à “l’Assomption”, la société {des Acadiens qui est si solide et si | active.

Voilà une question à préparer pour ile congrès. C'est le temps de com- mencer.

Castor. ————— 00 i Couvent Notre-Dame MORINVILLE FRANÇAIS

| Grade XI: Yvonne Desmarais. Grade X: Cécile Dupuis, Alma Car- rière. Grade IX: Jeanne Guy, Rogelle Perras, Grade VIII: Emilien Dupuis, Thé- rêse Pelletier. Grade VII: Alice Trottier, Jean- nette Rousseau. Grade VI: Marie-Anne Plamondon, Georgette de Tonancourt. Grade V: Alice Desnoyers, Aline Caouette. | Grade IV: Pauline Lajoie, Gertru- î de Dupuis. Grade III: Jeannette Dupuis, Hervé St-Onge. Grade II: Chalifoux. Grade I: Jacques Rousseau, Paul Cournoyer.

Alice Robert, Rolande

ANGLAIS

Grade XII: Patricia Goodman, Mildred Hyns. :

Grade XI: Edith Steffes, Mathilda Kaup.

Grade X: Cécile Dupuis, Alice Cha- lifoux.

Grade IX: Jeanne Guy, Alma Car- rière.

Grade VIII: Eléonore Letourneau, Emilien Dupuis.

. Grade VII: Thérèse Pelletier, Cé- cilia Behiels.

Grade VI: Alice Trottier, Marie Béland.

Grade V: Aline Caouette, Etienne Alarie.

Grade IV: Marguerite Tailleur, Pauline Lajoie.

Grade III: Jeannette Dupuis, Hervé Saint-Onge. . |

On invoque | | peut-être le progrès de l'association ! À par ce qu'il y a plus de membres qui |}

imal ébranlées. IL faut un Spa f

leurs sujets. Ils veulcnt du er)

PAGE 7

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à l'assemblée annuelle de l’organisa-

L'avenir de l'Ouestli* serait menacé “L'avenir immédiat des provinces

de la praiîrle n'est pas gai”, a-t-il ajouté; “mails je ne perds pas tout espoir”.

“En plus de la crise économique générale, dont le Canada souffre en- core avec les autres pays, la popula- tion canadienne a des problèmes qui lui sont particuliers: les dettes publi- ques, les chemins de fer et les frais de toutes les formes d'administration.

“Nous pouvons assurer sans hésiter que le retour du Canada à la prospé- rité sera fort retardé par ces ques- tions tant qu'elles n'auront pas été résolues.

La traite se fait dans des condi-

M. Ashley Cooper, gouverneur de la compagnie de la Baie

‘d'Hudson, n’est pas trop 0p- timiste sur l’avenir de nos provinces ,

LONDRES.—"Un examen général de la situation au Canada révélerait aujourd'hui des améliorations dans toutes les provinces canadiennes, à l'exception de la prairie”, déclarait vendredi Ashley Cooper, gouverneur de la compagnie de la Baie d'Hudson,

a

tions difficiles pour la compagnie, a noté le gouverneur, mais partout on aperçoit des traces d'amélioration dans l’administration. Le service des terres a ressenti fortement l'effet de la situation faite aux milieux agri- coles, mais les résultats obtenus Fan- née dernière prouvent en faveur de l'habileté de l'administration de cs service.

“On note avec plaisir une réduc- tion des impôts dans un grand nom- bre de municipalités. Plusieurs ont pu équilibrer leur budget et consentir des diminutions dans l'impôt.

Le rapport financier de la compa- gnie révèle que les recettes nettes se sont élevées à $144,000. IL y avait un déficit depuis trois ans.

“| PAGE 8

NOUVELLES D'EDMONTON

Les anciens élèves du Collège des Jésuites

sera présentée sur la scène: Les ac- teurs qui prendront part sont: Lau- rier Picard, G. St-Germain, G. Lam- bert, P. Hervieux et Mille G. Amyot. | Nous les connaissons tous pour leurs succès dans nos pièces françaises. Cette fois ils vont jouer en anglais et se mesurer avec les artistes du “Little

Theatre”.

Î{ Le Little Theatre qui organise ia soirée présentera en outre deux autres

Avez-vous connu Frédéric Nadon,| pièces en un acte écrites par des au- alias “Fat” Nadon? Il est arrivé à! teurs albertains et récompensés par Edmonton depuis quelque temps, et il le jury du Concours Carnegie.

a ouvert un atelier de bijoutier sur “The Giant Killer” par Mme Eisie la Jasper, 10047. Voilà près de sept} Gowan d'Edmonton est une puissante ans qu'il se spécialise: il est allé pas-| et sincère étude du conflit entre le ser deux ans dans le Québec à étu- patriotisme de convention et le paci- dier. Il est le onzième bijoutier de sa | fisme dans une guerre future. famille. On suppose que c’est un don “Workers in Fire” par A. C. Bal- c'est au moins un adon. Vous avez] lantine, éditeur du Calgary Albertan, sans doute de vieilles montres revê-| représente une scène touchante au ches; allez donc faire un tour chez} sujet de Beethoven et d’une fille lui. Si vous ne faites pas d’affaires, | aveugle. vous aurez au moins la satisfaction! ‘“Exovede” de d'Arcy Marsh est une de vous chicaner en français. . | page d'histore de l'Ouest écrite à | propos de L. Riel et pleine d’action | dramatique.

Comme nous l'avons dit déjà, le Théâtre Français se prépare pour prendre part au Festival de 1935 pour la coupe du Dominion offerte par S. E. le gouverneur général.

Cette année, il y avait quatre grou- pes jouant en français à Ottawa, la

Plusieurs personnes de Morinville ont demandé aux Anciens de leur ré- péter la pièce La Fleur d'Oranger, les joueurs ont accepté avec plaisir; vous savez, quand il s’agit de se dévouer. . . Ils iront dimanche, le 29. Ne manquez | pas votre chance. L'auditoire de Legal a été très content et il paraît que les Anciens de là-bas nous viennent en

a)

nes Canadiens et les jeunes canadien- nes françaises. Enfin Joseph Ville- neuve conclut la série en décrivant avec humour les défauts de nos cul- tivateurs dans l’organisation de leurs fermes. “On a fait, dit-il, de l'agri- culture une institution de profit plu- tôt qu'un mode de vie”.

Le Père modérateur félicite les ora- teurs de leur audace; il souligne leurs progrès et encourage les acéjistes à ne pas refuser l'occasion quand elle se présente, -

Sur la proposition de Georges Tar- dif, on lève la séance.

M.-J. Ménard, secrétaire.

IMMACULEE CONCEPTION

Les prix de la tombola organisée à l'occasion de notre bazar ont été ga- gnés par les suivants: Nappe Riche- lieu, gagnée par les Soeurs Fidèles Compagnes de Jésus; Coussin peint, Marcelle Robitaille; Chemin de table, Berthe Ropert; Cadre peint, Albert Bédard; Cadran électrique, Mme Gra- velle; Couvrepieds brodé, Mme A.-E. Rocque; Couverture de laine, Mme Rogiers;, Cage et paire de serins, Lu- cien Pelletier; Lampe, Mme Gravelle: Coussin jaune, Arthur Hamelin:

LR D

radio et c’est la première fois qu’elle lations nous devons préférer les jeu-, Grace Hanna, Blackfalds, Alta: |

Martha Mary Knetchel, Tomahawxk, Alta.; Teresa Marie McGee, Islay, Alta.; Elise Esther Lamoureux, Fort Saskatchewan, Alta: Mabel Violet Jones, Clyde, Alta.; Marjorie Eliza- beth Harris, Clive; Alta.; Leola Olson, Loyalist,” Alta; Marie Antoinette C. Roussel, Cleeves, Sask.; Lillian Miller,

Berwyn, Alta.: Fern Beatrice Lind- say, Consort, Alta.

O

Club Doilard

Nous désirons vous dire tous un cordial: “merci”! Vous avez contribué au succès du bridge-téléphone; mes- dames, messieurs, vous avez contribué au succès et à l’avancement du Club Doillard.

De nombreuses personnes se sont disputé les prix, mais, malheureuse- ment, deux personnes seulement pou- vaient les mériter. :

Au whist simple, nous devons féli- citer Mlle Liliane Nadeau qui compta 112 points. Quant au “auction” brid-; ge, le sexe faible affirma son aplomb en matière de cartes: Mme Léo Bel- humeur sut conserver le total de 1455 points et mériter le premier prix €@e bridge.

Vermilion, Alta; Edith Edna Brong, |

groupe à Morinville. De bonnes per- sonnes du village se chargent de re-

cevoir les joueurs et tous les Anciens | après la séance. Voilà du nouveau,

venez essayer Ça.

Le secrétaire. DE——————

Le théâtre français

Jeudi prochain, à 8 h. 30 p. m,, au Masonic Temple, 100ème avenue, le Théâtre Français présentera “Exo- vede” de d'Arcy Marsh, sous la di- rection de A. Hervieux.

Cete pièce a été donnée déjà à la

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1 ' de la Survivance. “La fête de Dollard, | | dit-il, selon le vote des représentants,

l'a été décidé que la fête sportive au- ra lieu sur le terrain du Collège des À | Jésuites. Elle a été confiée au Cercle

(+710: Cite) A D GRR UD) (3 EE À PORN Li RER EME EDS CR (RER: CARD À) CEND-L-EU 1} QD 1) ET D-0-CR D 7-6 < d

semaine dernière. Le Cercle Molière de Winnipeg présentait “Blanchette”; Ottawa donnait “Faut-il le réveil- ler”; Québec “L'Ecran brisé”, et | Montréal “Les deux couverts”. Il y | avait vingt-deux groupes dont un : seul d'Alberta, Edmonton présentait “Derelict”.

O+ L 1 Radio

| Ceux qui s'intéressent au succès des nôtres écouteront avec attention la pièce de M. Georges Bugnet “La défaite”, qui sera donnée en fran- çais au poste de radio CKUA 580, de l'Université le lundi 30 avril, vers 3 h. 30, le soir. 11 sera nécessaire pour avoir l'heure exacte d'écouter durant la journée les annonces de ce poste, Les acteurs qui prendront part sont Mme E. Bérubé, Mme A. Sonet, M. C. LL. Gïbbs et M. P. Jenvrin. Mme

Morrier dirigeant conjointement avec Miss Marryat.

CERCLE GRANDIN DE L’A.C.J.C.

CONCOURS D’IMPROVISA- TION

La réunion inter-cercle Dès le début de la séance de mardi soir, le vice-président Joffre Déchêne communique aux membres un rap- port de la réunion des trois cercles

| sera célébrée comme l'an dernier. Xl

| Grandin et la soirée du 24 mai au Cercle Saint-Jean.

La loterie

À la fin de février, le cercle s'était proposé un objectif de “825.00 pour } aider V’'A.C.F.A. dans la vente des bil- Îlets. Joffre Déchéne annonce avec | joie que le cercle a dépassé cet objec- l'tif et en a vendu pour $26.50. Ce qui a permis au collège d'atteindre Ja somme d'environ $88.00 dans sa part de la vente. Il félicite tout spéciale- ment les pensionnaires pour leur dé- vouement et leur crânerie.

Pierre Côté propose un vote de re- merciement pour le camarade Joffre Déchêne qui s’est acquitté d’une tâ- che ingrate et qui a dépassé l’objec- tif demandé par l'Exécutif.

| |

Concours

Par suite d’une remise de la confé- rence de Laurent Hébert sur le “Sta- tut Colonial” du Canada, Pierre Côté, propose un concours d'improvisation pour fournir ceux qui ne l'ont pas encore eue, l'occasion de parler en public. L'exécutif ouvre le concours à tous les membres. On compte neuf concurrents sur la liste. Joffre Dé- chêne, Michel Dubuc, Laurent Hé- bert sont nommés membres du jury. Les camarades Touchet et Tardif ou- vrent le feu sur le sujet suivant: “Que penser d'une tournée pour la Survi- vance comme celle de Gravelbourg pour le “Patriote”?

Edmond Mathieu et Marcel Mé- nard répondent à la question: “Qu'est-ce que l'AC.J.C.?” Hudson Delisle improvise sur les défauts des Canadiens français dans leurs orga- nisations. Marcel Chevalier, sans tomber dans le sermon, déplore “la tiédeur de la jeunesse en religion”. Emile Brière discute d'une manière ‘paradoxale l“apathie de nos cana- diens”.

Victor Gagné dit que dans nos re-

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fait dimanche dernier la.célébration | Benoit St-Martin et Jacques Lavoie.

Au nom de tous les membres du! Club Dollard, nous offrons nos sin-| cères félicitations aux gagnantes: et à toutes les personnes qui ont contri- bué directement ou indirectement au progrès de notre association, nous réi- térons nos remerciements.

Couverture de laine, Soeurs Fidèles Compagnes de Jésus; Coussin bleu, Eugène Arial; Catalogne, Marie-! Claire Lachance: Couvrepieds, Frank Lapine; Bénitier, W. Lapine: Assiette Pyrex, D. McCallum; Statue S. Jo- seph, Antoinette Grenier; Cabaret, Antoinette Fillion; Plume réservoir, Mme Zulma Simard: Plateau d'ar- gent, Mme Irving Kline.

Nos félicitations aux heureux ga- gnants et grand merci aux généreux donateurs des prix, à ceux qui ont vendu des billets et ceux qui en ont acheté. :

Notre bazar tenu la semaine der- nière a été un magnifique succès, Nos remerciements à tous ceux qui d’une | Dimanche dernier nous eûmes la manière ou d’une autre nous ont ai- | dernière partie de cartes de la saison. dés. | L'on joua au “smear” le jeu habituel de nos réunions paroissiales. Il yi avait trois prix pour les dames et trois prix pour les messieurs. Les ga gnantes furent. lère, Mlle Geraldi- ne Massie, 2ème, Mme Alex. Lavoie, | 3ème, Mlle Florence Guimont. Les| avons | Senants furent MM. Alex. Lavoie, |

Le comité, par

Gabrielle Hervieux, Marcel Lambert, Françoise Thibault.

LEGAL

SAIÏNT-JOACHIM

Journée paroïssiale. Nous

de la solennité du Patronage de s.| Les prix de consolation échurent à Joseph. La grand'messe fut chantée; Mme Arthur Dufresne et à M. Al-